Together Forever.

Chapitre 64 : Nuit calme

Pdv Daryl :

Je suis accoudé à la rembarre en buvant de l'alcool. Pourquoi il a fallut que je joue à ce jeu débiles !? Résultat je suis sûr que tous le monde a très bien compris de qui ça faisait allusion.

J'entends la porte du mirador s'ouvrir, je m'attends à ce que ce soit un Merle entrain de se foutre de ma gueule mais non c'est Kira. Je sais pas si c'est pire... elle va me prendre pour un connard qui veut se taper toutes les femmes qui trouvent.

Moi : Qu'est-ce que tu fais là ?

Kira : Beh je viens faire mon tour de garde. C'est plutôt à moi de te demander qu'est-ce que tu fais là ?

Je vais pas lui dire que c'est pour arrêter de penser à elle, elle va me prendre pour un fou furieux.

Moi : Je voulais prendre l'air.

Après tous c'est la réalité en quelques sortes, je voulais prendre l'air pour me changer les idées.
Elle sort une de ces sucettes et la mets dans sa bouche. J'me demande quelle goût on ses lèvres. Faut vraiment que j'arrête de penser à ça. J'vais devenir complètement dingue.

Moi : C'est jusqu'à quand t'as garde ?

Kira : Jusque demain matin, j'ai la garde de toute la nuit.

Moi : Si tu veux... j'peux rester avec toi.

Moi : Nan toi tu vas surtout aller dormir. Allez go.

On est beaucoup trop proche pour que je ne tente rien et puis au pire avec un peu de chance elle va croire que je suis bourré.
Je me penche vers elle et là prend dans mes bras. De base je déteste ce genre de gestes mais avec elle c'est pas pareil, je me sens bien.
Il faut que je trouve vite un truc pour expliquer ce que je viens de faire !

Moi : Bonne nuit.

Kira : Hum ouais.. bonne nuit.

Je me sépare d'elle mais colle tout de même nos fronts, je veux pas partir. Je prend la sucette qu'elle a dans sa bouche et la garde dans ma mains. Je caresse ses lèvres avec mon pouce, je dois le faire jamais une occasion pareil se présentera. Je me penche vers elle et colle mes lèvres au siennes. Ça me fait comme des choses bizarre dans le ventre comme si il se tordait.

Ses lèvres ont un goût de fraise sûrement avec la sucette qu'elle vient de manger. Elle répond pas au baiser, j'ai fait une putain de connerie. Pourquoi j'ai fais ça ?!

Je me sépare d'elle mais elle met immédiatement sa main dans mon cou et m'embrasse. Je la plaque contre le mur mais elle me pousse en mettant sa main sur mon torse.

Kira : Daryl... t'es bourré. Allez vas te coucher.

Je ne dit rien et vais me coucher mais dans le lit du mirador. Il est hors de question que je la laisse. J'espère que rien ne changera entre nous...

Pdv Kira :

Je suis encore entrain de faire la garde, Daryl s'est enfin endormi après avoir bougé toutes les deux minutes. La nuit est plutôt calme à part les rôdeurs qui s'entassent sur le grillage. Faudra vraiment qu'on s'en occupe sinon les grilles vont finir par céder. J'entends la porte du mirador claquer. Je jette un œil à Daryl mais il dort toujours, je fais signe à Merle de se taire.

Merle me rejoint dehors et s'installe à côté de moi. Il se met à rire.

Merle : Alors tu l'as foutu dans ton lit et tu regrettes c'est ça ?

Moi : Non non pas du tout ! On a pas couché ensemble. Il s'est juste endormis.

On jette tous les deux un œil à Daryl. Je vois Merle faire un sourire triste et reconcentre son attention sur moi.

Merle : Il a pas eu la vie facile.

Moi : J'imagine...

Merle : Notre mère était une grosse fumeuse de clope, elle fumait tout le temps au lit. Un jour on était dehors et il y avait des ambulances devant chez nous. On est rentré et ma mère était là dans son lit complètement cramée avec la clope.

Moi : Jsuis désolé...

Merle : A cause de ça notre géniteur a eu notre garde. Il a commencé à me battre, je pensais qu'il y avait que moi qui prenais et que mon bébé frère était en sécurité. Mais à chaque fois que je partais de la maison c'est lui qui en prenais...

Moi : Aucun père n'a le droit de traiter ses enfants de cette façon. Si un jour j'en croise un j'lui ferais la peau.

Merle : Ça n'a pas été facile n'est-ce pas ? L'Irak.

Je baisse les yeux, c'est vrai que j'ai jamais eu quelque chose d'aussi difficile à surmonter.

Moi : Toi aussi tu y a été ?

Merle : Ouais et je sais que plusieurs d'entre nous se flinguent une fois rentrée. J'en connais pas beaucoup qui sont resté. T'es vraiment une femme forte.

Moi : J'étais pas toute seule.

Merle : Jtaime bien tu sais et mon frère lui, il t'aime plus que bien. Je l'ai jamais vu tenir autant à quelqu'un qu'à toi.

Moi : N'importe quoi.

Merle : Quand tu es partit dans cette ville ce matin, il arrêtait pas de ruminer, il faisait les cents pas et gueuler sur n'importe qui.

Moi : Il s'inquiète pour tous le monde.

Merle : Nan pas comme il s'inquiète pour toi. Je suis content de te revoir beauté. J'ai vraiment eu peur quand ce fils de pute ta tiré dessus j'ai vraiment cru que tu allais y rester.

Moi : Fais gaffe tu commences à t'attacher.

Merle : Pfff.

Merle me fous un coup de coude et rigole. Ils m'embrasse le front en me souhaitant bonne nuit et il part me laissant encore une fois seule avec mes pensées.