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Harmony Weaver.
✩Mars. Etats-Unis, Floride, 15h00.
Je le regarde en attendant qu'il continue à me répondre mais c'est cause perdue, il me fuit du regard et ne développe pas plus. C'est simple de me répondre pourtant, tu me dis comment tu la connais et c'est tout. Je ne demande pas la lune quand même. J'ai l'impression que leur relation était complexe. Je souffle avant de reprendre :
- Et comment tu la connais cette Jess ?
- Ça ne te regarde pas sweetheart, réplique-t-il.
Tout en me dégageant de son étreinte, je me dirige loin de lui. Je compte lui faire la gueule encore longtemps. Mais il se relève aussi vite que moi et m'attrape par le bras avant de me retourner et de me coller à son torse. Il est faible. Je le regarde dans les yeux et essaie de lui faire comprendre que je ne suis pas contente et un peu contrariée mais c'est peine perdue, son simple sourire me fait perdre mes moyens et je me maudis moi-même pour ça. Je suis faible.
Quand il sourit, il a cette petite fossette qui met son visage en avant. Hayden est aussi beau physiquement qu'intérieurement. Il réussit à me faire aimer de nouveau le fait de se sentir aimer. Avec lui, j'aime avoir le stress des débuts, le stress de savoir si oui ou non il va me trouver belle, apprécier ma tenue ou encore aimer ce que je dis. Je me sens vivante et aimée.
Dès que je croise son regard, je souris et me laisse porter dans la douceur de ses iris. Il sait parfaitement ce qu'il fait, la preuve je fais pareil. Avec lui, je suis faible, mais je sais que je le rends faible aussi. Et j'aime en jouer, après tout qui ne ferait pas pareil ? Avoir le pouvoir de rendre fou quelqu'un c'est une chose merveilleuse et horrible. Parce que ce n'est pas possible de faire un juste milieu. Sois-tu fait en sorte que la personne soit incroyable à tes yeux, soit tu la détruis à un point terrible. Les conséquences sont désastreuses.
Alors, consciente qu'il aime mon corps autant que mon état d'esprit, je le pousse sur le lit et m'assois sur lui, à califourchon. Il se laisse faire et se contente de continuer à sourire tout en passant sa langue sur ses dents. Ses yeux ne quittent pas mon visage, et son sourire joueur me montre qu'il n'est pas contre le fait que je sois actuellement sur lui.
- On va voir si ça me regarde encore dans quelques minutes, je souffle en souriant à mon tour.
Habilement, il se remet en position assise, et passe mes jambes autour de sa taille. Mes mains se glissent autour de son cou et j'admire ses lèvres. Je m'approche de lui comme pour l'embrasser mais quand il s'avance lui aussi, je m'éloigne brusquement en basculant le haut de mon corps en arrière, me cambrant un peu.
Il va sentir passer ses mensonges. Il va regretter encore un petit moment le fait qu'il ne veuille pas me dire. Et même s'il venait à me le dire, je ne tomberais pas dans ses bras. Sérieux ? Il se prend pour qui ? Il se prend pour je ne sais qui, à me cacher un secret comme si c'était digne du FBI.
- Raté, le charrié-je. Si tu veux un bisou, dis-moi d'abord qui est cette Jess pour toi.
- Bien tenté Harmony mais...c'est toujours non, continue-t-il serein.
- Oh, commencé-je diaboliquement, alors tu ne verras aucun problème à ce que je fasse ça alors ?
Doucement, je pose mes lèvres dans son cou et commence à suçoter sa peau tout en commençant à bouger mon bassin sur son intimité. Celle-ci ne tarde pas à se réveiller, me faisant comprendre que je fais bel et bien de l'effet au blond.
Ne jamais énerver quelqu'un qui connait ses faiblesses, c'est un jeu dangereux. Surtout quand les personnes n'ont peur de rien. Comme moi. J'ai tout vécu dans ma vie, ce n'est pas un Hayden qui va me la compliquer. Il ne sait pas à qui il se colle. Il commence à souffler de plaisir, il se relève et se pose sur ses coudes en arrière avant de me regarder dans les yeux de manière plus intense. Il pose ses mains sur mes fesses sans mettre pour autant de pression dessus et je continue mon petit manège.
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Pris Pour Cible
RomantizmEn temps normal, les mafieux fuient la police et les services secrets comme la peste n'est-ce pas ? Pourtant, s'ils sont dissimulés dans leur entourage, ils ne peuvent pas les remarquer, donc ne peuvent pas se méfier d'eux. Hayden Cortez, fils d'un...