.Chapitre XLVII. ☆

120 4 21
                                    


Je traverse cette surface.


L'air extérieur, auparavant sec et froid, est maintenant humide et tiède.



La première chose que je vois en sortant de l'eau est le soleil. 

Je suis instantanément éblouie par ses rayons ocre. 


Je ne sais pas où je suis. 

Rien, du paysage qui s'étend devant moi, ne ressemble de près ou de loin à l'endroit où je me suis trouvée quelques instants plus tôt.

Rien, du paysage qui s'étend devant moi, ne ressemble de près ou de loin à l'endroit où je me suis trouvée quelques instants plus tôt

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je suis déboussolée.

C'est le terme parfait pour qualifier cette situation.

Finalement, je n'ai plus de repères nulle part.


Peu importe où j'irai, ce sera le même problème.


Plus rien ne me rattache à la réalité.



C'est pour ça que je veux m'en détacher pour toujours.



Ne laissant sur mon passage qu'un vague souvenir et probablement une aire de terreur.

Celle de Cal.

Je n'ai pas le temps d'y réfléchir plus que ça, il faut que je trouve le Sempiternel.
Je me relève doucement. L'eau chaude réanime chacun de mes membres un par un.
Je sens mon corps revivre petit à petit, ce qui paradoxalement me rappelle qu'il n'y a plus rien à réanimer.
Je suis dans une cavité creusée dans la roche. L'eau salée s'y engouffre doucement grâce aux perpétuels mouvements des vagues. J'avance sur les rochers, grâce auxquels j'ai pied. Le vent doux fait sécher mes cheveux en les emmêlant un peu plus à chaque brise. Je marche le long de la cavité. J'ai toujours ma carte en main et étonnamment, celle-ci n'a pas pris l'eau, enfin du moins, elle ne se décompose pas dans ma main comme l'aurait fait une carte « normale ». J'ai également toujours mon poignard attaché à la ceinture ; en revanche, la cape est restée dans « la flaque ». Elle s'est détachée de mes épaules pendant que je nageais. Peu importe, je n'en ai pas besoin après tout. Je ne regarde plus devant moi, tant je me concentre sur les prochains rochers où je peux poser les pieds. Je suis cependant contrainte de relever la tête quand je vois du sable au sol.


Je ne suis pas sur une plage quelconque.


Je suis dans une nouvelle cavité.



En face de moi, se tient...



Le Sempiternel.

Le Sempiternel

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Le SempiternelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant