Ils ont perdu leurs pouvoirs mais essayé de commencer une nouvelle vie... normale. Difficile quand on vit dans un univers sous la dictature d'un milliardaire égocentrique. Surtout qu'une menace approche. Et c'est une fille bizarre débarquée de nulle...
- Je vous prie de m'excuser de cet accueil quelque peu désagréable, déclare Reginald pendant qu'un garde entreprend de nous détacher.
Il s'approche de nous, ses petites lunettes étincelantes braquées en notre direction. Il me caresse la joue.
- Heureusement que je suis arrivé à temps, il aurait été dommage d'abîmer un si joli visage.
Je lui crache au visage.
- Ne me touchez pas.
Il essuie ses lunettes avec un mouchoir.
- Du caractère. J'aime bien ça.
- Sale pervers...
Je me masse les poignets dès que le garde a enlevé les sangles.
- Suivez-moi.
Cinq et moi nous dévisageons et emboîtons le pas à Reginald. Je prends du temps à retrouver l'usage de mes jambes. Nous marchons à travers des couloirs gris donc le sol, les murs et le plafond sont en métal. Nos pas résonnent. Cinq ouvre la bouche pour parler mais le vieux l'interrompt :
- Je sais que vous avez beaucoup de questions. Où êtes-vous ? En-dessous de mon palais à Bell Row, plus exactement dans le laboratoire scientifique. Vos effets personnels vous attendent au palais. Et pourquoi toutes ces démarches ? Eh bien, vous comprenez que quand des personnes s'infiltrent ici, elles sont directement suspectées. Y compris vous. Vous avez négligé les caméras de sécurité. Mais, quand on m'a informé de votre identité, j'ai tout de suite accouru avec mon cher Peter -il désigne le garde- pour vous libérer car, voyez-vous, je vous attendais. Pardonnez mon personnel de vous avoir pris pour les criminels, c'était un terrible mal entendu. Avez-vous la carte, Peter ?
- Oui, votre Majesté.
Contrairement aux autres gardes, ce Peter est habillé en blanc, de la tête aux pieds, avec une chemise et un pantalon. Excepté sa ceinture noire, tout chez lui est très clair, son teint cadavérique, ses cheveux blonds, ses yeux. Un peu flippant, mais il a l'air gentil. Attachant. Je ne sais pas pourquoi.
Il sort une carte blanche sur laquelle est gravée son nom, Peter Ballard. Il la glisse dans un boîtier sur le mur et une porte, invisible auparavant, s'ouvre sur un ascenseur. Lui et Reginald y entrent et nous sommes bien obligés de les suivre.
L'ascenseur monte lentement et, enfin, les portes s'ouvrent. Nous sortons et j'ai le souffle coupé. Je pensais que l'on allait arriver dans une pièce ou un couloir, normal, mais en fait, nous sommes dehors, et devant nous se dresse un magnifique château.
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J'éternue à cause du froid. Dès que nous sortons de l'ascenseur, celui-ci... disparaît dans le sol enneigé. Les hommes en rouge -ils doivent se les geler- qui taillent les arbustes s'inclinent devant Reginald en murmurant "Votre Majesté". Sérieusement ?!
*skip de l'entrée dans le palais car je sais pas comment faire et parce que j'ai la flemme écoutez*
To be continued...
Sinon pour le palais j'ai pris celui de Tsarskoïe en Russie (j'y suis jamais allée mais je le trouve trop beau)