Chapitre 21 : Un cigare ou la mort ?

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u24h plus tard

J'ai réussi à convaincre tout le monde des projets de Reginald, etc. Cinq est un peu plus sympa mais nos discussions sont toujours aussi sarcastiques, la plupart du temps. Ah oui et, chose d'importance minime, je dis ça juste en passant et j'espère que vous allez vite l'oublier, je suis en crush sur lui, bref. On va pas s'attarder là-dessus, surtout qu'on a d'autres choses à foutres et que ce n'est sûrement pas réciproque. Sinon, Ben est très gentil mais il a un truc avec moi, genre, on dirait que je lui fais peur, il me dévisage avec une drôle de tête.

Je suis actuellement en train de clôturer notre plan avec l'Umbrella. Comme Luther connaît bien Bell Row, c'est grâce à lui qu'on a pu trouver la "base secrète" de l'organisation de Reginald. Mon idée des conduits d'aérations est plausible, on a réussi à tracer une sorte de chemin menant tout droit à la base. Par contre, c'est assez long, et ça nous prendra environ deux jours. Je dis "nous" car, comme on est les deux, je cite les paroles de Klaus, "plus jeunes, plus minces et plus rigoureux", ce sera Cinq et moi qui devrons aller nous traîner dans les conduits d'aération de Pebble Lane à Bell Row, pour s'infiltrer dans le bâtiment et se débrouiller pour ouvrir une porte et faire entrer les autres. 

Vous ne comprenez rien ? Alors laissez tomber. 

* * *

PDV CINQ

- On récapitule une dernière fois... 

- C'est bon, Luther. On va pas mourir. 

- Peut-être que si. 

- Ce sera pas une grande perte, de toute façon. 

- Oh, ferme-la, Abby.

- Bon, allez, on y va, maintenant. 

- Attends, Cinq... 

C'est Viktor qui vient de m'appeler. Je demande à Luther et Abby d'aller m'attendre dehors et je reviens sur le perron. 

- Qu'est-ce qu'il y a ? 

Il me serre dans ses bras. 

- Fais attention. 

Je lui rends son étreinte. Ça me fait du bien.

- Ne t'inquiète pas, Viktor. Tout ira bien. 

- Même si la dernière fois qu'on a eu une réelle discussion, ça ne s'est pas très bien passé, je tiens à toi. Je ne sais pas ce qui m'avait le plus choqué ce jour-là ; que tu fumes un cigare ou que tu menaces ton propre frère de mort. 

Je souris mais redeviens vite sérieux.

- Je suis désolé pour ça. 

- C'est oublié.

* * * 

PDV ABBY

Nous sortons de la voiture, Cinq et moi, avec le sac à dos rempli par Lila, plein à craquer de gâteaux, d'eau, de lampes torches et d'autres trucs en tout genre. Klaus a même glissé des capotes (mais on les a enlevées). Quand je lui ai demandé pourquoi il en avait mis, voilà la discussion que ça a donné : 

Klaus : Parce que si vous restez coincés définitivement dans les conduits, il faudra vous reproduire, sinon votre génération s'arrêtera. Donc, les capotes sont là pour ça.

Cinq (en soupirant de désespoir) : Mais quel con. 


Erlar || TUA 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant