Chapitre 4 : Libertée

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J'ouvre les yeux, je ne reconnais pas la pièce où je me trouve, c'est une chambre mais ce n'est pas la chambre dans laquelle je suis d'habitude.

J'ai un énorme mal de crane.

Les souvenirs me remontent.

Les coups de feu.

Ethan mort.

Malhone qui se bat contre un homme.

Malhone mort.

Putain ! J'ai l'ai tuée.

Un sentiment qui m'avait quitté depuis longtemps ressurgit. Le bonheur.

Je me mets à pleurer, mais pour la première fois depuis ce qui me semble être une éternité ce ne sont pas des larmes de peur de tristesse ou de désespoirs mais des larmes de joie.

J'ai réussi à me débarrasser de lui, je n'aurais plus à subir tout ça.

Je me lève du lit, m'avance vers l'armoire sur ma droite et me regarde dans le miroir qui se trouve dessus.

Depuis mon kidnapping je ne m'étais pas regarder dans le miroir, il y en avait un dans la salle de bain mais je n'osais jamais me regarder.

Je pense que j'avais peur de ce que j'allais voir, je n'avais pas le courage de faire face à cette image de moi.

Je reste là en face de mon reflet, mon visage n'est pas trop amoché, en général il évitait de trop frapper dessus pour ne pas gâcher la " beauté pure de mon visage " comme il le disait.

Mon corps par contre est couvert de bandage, quelqu'un ma soignée et panser les blessures qui recouvrait mon corps.

Je me dirige vers la porte, sort de la chambre tout en examinant les alentours, je n'ai aucune idée d'où je me trouve.

J'avance sur la pointe des pieds en direction de l'escalier qui se trouve au milieu du couloirs, je commence à descendre quand j'entends des voix en bas, plusieurs voix. Je me stop net.



- On règlera ça plus tard.

- C'est bien beau tout ça, mais on en fait quoi de la fille ?

Ils parlent de moi ?

- On va déjà attendre qu'elle se réveille.

Je crois reconnaitre la voix de l'homme au yeux vert.

- Ça fait un moment qu'elle dort quand même, vous ne pensez pas qu'il faudrait monter voir si elle est toujours en vie ?

Je distingue la voix d'au moins trois personnes.

- T'a bien vue dans l'état qu'elle était, on va la laissez se reposer.

Ça c'est une voix de fille.

- On devrait la tuer.

Pardon !?

- Putain, Ivan t'a vraiment pas de cœur.

- Vous savez très bien que c'est ce qu'il y a de mieux à faire, en plus elle a vu ton visage à toi, si elle parle il va nous le reprocher.

- Je vais attendre qu'elle se réveille, et voir si je la laisse partir ou non. Elle n'a vu que mon visage, elle ne connait ni mon nom ni les votre, ce n'est pas un problème. Et je peux m'arranger avec le commissaire Hollis, quelques billets et il est de notre côté, si elle pose problème je serais mis au courant, réponds l'homme aux yeux vert.

AvyannaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant