Avyanna

Chapitre 21 : Troisième tir

Putain mais c'est vraiment un connard ! Comment il peut me laisser dans une merde pareille.

Je dois trouver une solution. Je ne peux pas rester ici jusqu'à ce que la boite ferme, surtout qu'ils vont vite me retrouver.

Réfléchis Avy !

Putain Maya tu fais chier !

Alors que j'essaie de trouver une solution je vois un des hommes passer entre la foule et se diriger vers moi.

Je cours à son opposé espérant retrouver mon amie. À part Maya personne ne peut m'aider ici.

Tout en parcourant la salle je réfléchis à comment me sortir de cette galère, je dois trouver une solution sinon je ne finirais pas cette soirée en vie.

J'en veux de toute mon âme à Layan. Par orgueil il est prêt à me laisser mourir.

Pas de temps à perdre je sors par la première porte que je vois. Elle donne sur un long couloir, je cours le plus vite possible.

J'arrive devant une porte et alors que je l'ouvre et sors j'entends un tir derrière moi.

Merde il a failli me toucher.

La porte donne sur une ruelle sur le côté de la boite. Il n'y a personne la rue est vide.

Je cours me cacher derrière un mur pour reprendre mon souffle. En passant devant une grande benne à ordure je vois une barre en métal.

Je la saisie et me cache.

Ça ne vaut pas un flingue mais c'est toujours ça.

Mon cœur bat à mille à l'heure, je n'arrive pas à contrôler ma respiration. Je suis tétanisée, je vais mourir ici et personne ne le saura.

J'entends des bruits de pas s'approcher lentement.

Je serre la barre de toute mes forces. Je ne dois pas mourir, pas maintenant.

Collée au mur j'attends le bon moment. Je retiens mon souffle pour ne faire aucun bruit mais mon cœur bat tellement fort que j'ai l'impression qu'il résonne dans tout le quartier.

Les pas se font de plus en plus proches.

Avant que l'homme n'ai le temps de s'avancer plus que ça je lui mets un énorme coup en pleine tête.

Il s'écroule au sol, son arme tombe à côté.

Il est mort...je crois.

Je m'approche pour vérifier s'il respire et je vois sa main bouger.

Sans perdre de temps je saisi son arme et lui tire une balle.

Bon cette fois-ci il est vraiment mort.

Je l'ai tué sans aucune hésitation. C'est la troisième personne que je tue, j'ai l'impression de m'y habituer et ce sentiment me fait peur.

Je reprends mon souffle soulagé et me souviens d'un détail.

Bordel ils étaient deux ! Il est où le deuxième ?

J'ai à peine le temps de me ressaisir qu'un coup de feu retentit derrière moi.

Je me tourne doucement par peur de ce que je vais voir.

Le deuxième homme est à terre.

- J'ai bien fait de venir on dirait.

- Layan ! Prononcé-je surprise.

J'ai presque envie de le prendre dans mes bras.