chapitre 19 : Layan Yansen

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LAYAN


- Tout est clair pour tout le monde ?

- Dernière question, les gars d'en face seront fort ? Où c'est juste des hommes qu'ils ont envoyés histoire de décourager les voleurs ?


J'ai déjà envie de le butter celui-là avec ses questions débiles.

- Il y a pour des millions de dollars de marchandises dans ce camion, ils ne sont pas cons au point d'envoyé des hommes qui ne savent pas se défendre.

- Ah euh oui ça parait logique.


- Ecoute le binoclard tue en un ou deux ça sera déjà pas mal et évite de te faire descendre c'est tout ce que je te demande. Si c'est trop compliqué pour toi tu me le dis maintenant et je trouve quelqu'un d'autre.

- Non ! Je vais y arriver.



Je regarde Neil qui se retient tellement de rire qu'il en a les larmes aux yeux. Comme les trois autres cons d'ailleurs.

Enzo le neveu d'Adaline est venu il y a deux heures et nous sommes en train de faire les plans pour demain.

Quand elle m'a dit qu'elle l'entrainait depuis plus d'un an je m'attendais à quelqu'un de plus confiant, pas à un goss terrifié.

Avec ses lunettes il a plus l'aire d'un banquier que d'un criminel.

Je ne sais pas ce que ça va donner sur le terrain mais je ne préfère pas y penser j'ai déjà assez de problème en tête.

- Ivan vient avec moi, lui ordonné-je. J'ai des trucs à régler au casino.



00h58

Encore une longue journée, je suis épuisé en ce moment.

Je rentre à la maison après avoir passé des heures au Lion.

La maison est dans le noir totale.

Ils dorment tous à l'heure des poules ou quoi.

Je me dirige en direction de la porte fenêtre qui donne sur la terrasse pour fumer, je n'aime pas fumer dans ma chambre l'odeur est trop forte.

Mais je me stop net lorsque j'entends des voix.

- Ne t'inquiète pas Enzo je suis sûre que ça va bien se passer.

C'est la voix d'Avyanna.

Je rêve ! Pourquoi elle le rassure ?

Et à quel moment ils se sont rapprochés au point de s'assoir tout seul ensemble en pleine nuit !

Je m'approche silencieusement et m'assieds sur le fauteuil. Ils me regardent tous les deux surpris.

- Eh le binoclard ! Va dormir ! Je te veux en forme demain.

Il me regarde paniquer, hoche la tête et se lève précipitamment.

Avyanna me lance un regard noir, comme toujours et se lève à son tour.

- Je ne t'ai pas dit de te lever, lui lançé-je.

- Je ne t'ai pas demandée la permission, me réponds-t-elle avec arrogance.



Je laisse échapper un petit rire auquel elle me répond encore avec un sale regard.

Elle prend un peu trop la confiance. Si elle pouvait me tuer avec ses yeux elle le ferait. Elle me déteste, je le sais et pour être honnête ça m'amuse beaucoup.

AvyannaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant