Chapitre 42 : " Si c'est pas beau l'amour! "

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LAYAN

Putain !

Imaginer Avyanna entre les mains de ce chien me rend fou.

L'imaginer juste poser le regard sur elle...

J'aurais dû être là...

Je n'aurais jamais dû la laisser seule.

Elle m'en veut c'est sûr.

Tout ça c'est de ma faute.

C'est à cause de moi...

- Putain elle où cette fichue voiture ? M'énervé-je contre un de mes hommes.

D'après ce qu'il ma dit, une femme ayant des infos sur David a demandé à me voir seul. Mais elle a refusé de descendre de sa voiture par précaution.

Je le suis discrètement jusqu'à une petite ruelle où il me montre du doigt cette fameuse voiture. J'ignore qui c'est et si ses infos vont être vraiment utiles mais je suis tellement désespéré, chaque infos est bonne à prendre.

Je m'approche de la berline noir qui à les vitres teintés. J'ouvre la portière et pose un arrêt de choc lorsque je découvre le visage de la personne en face de moi.

- Monte vite ! Je n'ai pas beaucoup de temps.

Je monte brusquement dans la voiture, referme la portière, lui attrape le cou d'une main et braque mon arme sur sa tempe de l'autre.

- À quoi tu joue Émilie ? Où est ton enfoiré de père ?

Le souffle coupé, elle tape difficilement sur ma main. Je la lâche mais garde mon arme braquée sur elle.

Qu'est ce qu'elle fait là ? Est-ce que c'est un piège ?

Non, impossible. Ça serai complètement stupide.

- PARLE !

Elle se tient le cou et reprend son souffle entre deux toussotement.

- Je... Je suis venue te dire où est Avyanna, me déclare-t-elle enfin.

- Pourquoi ?

- Je ne fais pas ça gratuitement, j'ai des conditions.

Ça m'aurait étonné.

- Je veux 1 million de dollars, et des nouveaux papiers pour pouvoir me barrer.

- 1 million ? Tu te fous de ma gueule ?

- Il faut bien que je puisse refaire ma vie.

- Où je pourrais te forcer à parler, la menacé-je en appuyant mon arme plus fort.

- Tu pourrais oui, mais si mon père n'a pas de nouvelle de moi d'ici quelques minutes, il saura que c'est toi et s'occupera de ta copine.

- Tu es consciente qu'en me donnant cette adresse tu condamne ton très cher père ?

- Je me fiche de ce que vous lui ferez, tout ce que je veux c'est partir et ne plus repenser à cette vie.

- Bien, c'est d'accord. Tu auras ce que tu demandes d'ici une heure, lui annoncé-je en baissant mon arme.

Elle souffle de soulagement en tenant fermement le volant de la voiture.

- Je reviendrais dans une heure et tu auras l'adresse lorsque j'aurais ce que j'ai demandé.

J'acquiesce et ouvre la portière pour descendre mais avant ça je lui pose une dernière question.

- Comment elle va ?

AvyannaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant