Chapitre 8 : Tu es faible

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Pourquoi... qu'est je fais pour mériter tout ça...

C'est injuste...

Je ferme les yeux, je ne peux rien faire à part attendre que ça passe.

Je le sens me toucher, passer sa main sous ma chemise et me caresser les seins, décaler ma culotte sur le côté.

Je prie, encore et encore...

Faites que ça cesse, je vous en supplie.

J'entends la porte claquer, je ne sens plus le poids de l'homme sur moi puis un coup de feu retentit.

J'ouvre les yeux avec peine, et vois l'homme à ma gauche baigner dans une flaque de sang. Mon corps se soulève, je sens des bras me porter.

- C'est fini Avyanna, je suis là.

Je regarde le visage de mon sauveur, ma vue est trouble mais je le reconnais.

- Laya...

Je n'ai plus de force, je referme mes yeux rassurée par sa présence.


............................

4h09 The Lion


- Tenez patron.

- Bien, vous pouvez disposer... Et laissez cette putain de porte ouverte !

Ma tête...

Leurs voix résonnent dans ma tête, j'ouvre les yeux et voit Layan assis vers moi. Manifestement je suis dans un bureau et je suis allongée dans ce qui semble être un divan.

Prise de nausée, je m'assois rapidement et met mes mains devant ma bouche, Layan se précipite vers moi avec une petite poubelle et tient mes cheveux en arrière. Je vomis tout l'alcool présent dans mon estomac.

Mon dieu, ça me dégoute.

Après avoir fini de régurgiter, il me tend un verre d'eau, je bois et lui redonne.

Et là, tous mes souvenir remontent peu à peu. Ma respiration se saccade, je pleurs et cris, j'extériorise toute la peur et la colère que je n'ai pas réussi à exprimer plus tôt. Je ne me contrôle plus, je fais une crise.

Layan me hurle de me calmer et maintient difficilement mes mains pour que je ne me fasse pas de mal mais je me débats et l'insulte. Je lui hurle dessus, lui ordonne de me lâcher.

Il me lâche et me met une violante claque.

Et bizarrement... ça fonctionne.

Mes cris cessent et mes pleurs se font silencieux.

Je suis épuisée, je me sens encore une fois souillée.

Enfin calmée mes yeux descendent sur mes jambes.

Putain j'ai pas de pantalon ! La seule chose qui me recouvre un peu est ma chemise légèrement longue.

Ses yeux suivent mon regard, il se tourne vers moi et bafouille gênée :

- Je... je voulais te remettre ton jeans mais...
Je n'ai pas...regarder...

C'est la première fois que je le vois dans cet état, je ne pensais pas qu'il puisse ressentir de la gêne. Il est peux être plus humain que je le croyais.

- Il est mort ? Le questionné-je.

- Oui.

- Comment tu m'as trouvé ?

AvyannaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant