Chapitre 34 : El primo

84 6 0
                                    


" Je me réveille dans une pièce sombre, l'odeur de l'humidité enveloppe toute la pièce.
L'atmosphère est lourd et pesant.
- Tu te réveilles enfin mon amour, tu m'as manqué.
Je me débats de toutes mes forces mais mes poignets sont attachés, Malhone en face de moi se rapproche dangereusement sans que je puisse le repousser.
- Tu m'as peut-être tué mais je suis toujours là, dans ton esprit et tu ne pourras jamais m'oublier.
Il se rapproche encore, j'essaie de lui mettre un coup avec mon pied mais il attrape ma jambe brutalement et se place sur moi.
Après de longues minutes à me débattre j'arrive enfin à crier.
- Lâche-moi ! "

Je me réveille en sursaut, mon débardeur est trempé. Je regarde autour de moi pour m'assurer que je suis en sécurité.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas vue ce fils de pute dans mes cauchemars, j'espérais en avoir fini avec ça. Revoir son visage, même en rêve me donne la nausée.

J'attrape mon téléphone, 13h.

Maya dort profondément à côté de moi, même une bombe ne pourrait pas la réveiller.
Je prends une douche et descend me faire un café histoire de me réveiller un peu.

- Putain tu as une sacrée gueule, me lance Enzo alors que je descends les escaliers.

Il est assis seule sur le canapé le visage autant fatigué que le mien.

- Merci, ça fait toujours plaisir d'entendre ça dès le réveil, réponds-je ironiquement.

Je suis encore plus fatiguée que tout à l'heure j'ai mal par tout. Les autres sont surement encore en train de dormir.

- Tu fais quoi assis ici tout seul comme un psychopathe ?

- Ma tante m'a envoyé vérifier que tout allait bien ici, les hommes postés devant m'ont laissés entrer et depuis j'attends que l'un d'entre vous se réveil, m'explique-t-il. Et heureusement mes prières ont été exaucés, ce n'est pas Layan qui s'est réveillé le premier.

Je laisse échapper un petit rire en imaginant la tête qu'aurait fait Layan en trouvant Enzo assis là à nous attendre.

- Café ? Lui proposé-je me dirigeant à la cuisine.

- Oui s'il te plait.

- Du nouveau de votre côté ? Demandé-je en m'installant sur le canapé.

- Toujours rien... comment tu te sens depuis hier ?

- Ça va.

- Tu peux me dire la vérité Avy, insiste-t-il.

- J'ai peur, lui avoue-je.

Je n'ose pas le dire vers les autres de peurs qu'ils me trouvent encore plus faible que c'est le cas, ils sont tous tellement fort, j'ai honte de ressentir ça lorsque je les vois.
Mais Enzo lui me comprend, il n'est pas comme eux, il sait ce qu'est la peur.

- C'est normal, tu as vécu quelque chose de grave hier mais le plus important est que tu es en sécurité maintenant. On va vite le retrouver, j'en suis sûre.

- Je l'espère...

21h00 chez Adaline

- Je leurs est dit de ne pas se fatigués inutilement en fouillant la ville sans savoir où chercher, maugrée Adaline.

- Ils se mettent eux même en danger en restant autant à découvert, répond Emma autant inquiète que sa boss.

- J'ai mis Layan en garde mais que veux-tu il n'écoute rien, se plaint Adaline. Le jour où il m'écoutera enfin je pourrais mourir en paix.

AvyannaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant