- Tu vas pouvoir tenir ta promesse, me lance-t-il la tête haute.Je le regarde avec mépris.
C'est lui, la cause de tout mon malheur, celui qui m'a pris les personnes que j'aime.
Je le déteste.
Ce jour que j'attend depuis des mois est enfin arrivé.
Je suis tellement excitée, j'ai du mal à garder mon calme. Mais je dois prendre mon temps, il ne doit pas mourir avant d'avoir souffert.
Je veux lui faire regretter d'être en vie.
Je veux qu' il me supplie de le tuer.
Je veux voir dans son regard la peur et la souffrance.
Cet enfoiré doit payer.
- Qu'est ce que tu attends ? Tue moi, à moins que tu en sois incapable, me provoque-t-il.
- Ne sois pas si impatient, rien ne presse.
Cet air hautain ne quitte pas son visage, il me nargue. Il ne me voit pas comme un sérieux danger.
Je regarde l'arme que j'ai entre les mains, je ne peux pas l'utiliser maintenant, sa mort serait trop rapide, il me faut autre chose.
Plusieurs voix se bousculent dans ma tête, j'ai l'impression de devenir folle.
Je ressors de la pièce, Layan, Maya et Ivan m'interrogent pendant que je fouille le hangar du regard.
- Il me faut un couteau.
- Pour quoi faire ? Me demande Maya.
Layan se lève sans poser de questions et me ramène un couteau assez large.
Parfait.
Je le prends et sans rien ajouter, je retourne m'enfermer dans la pièce.
- J'ai une question. Qui s'est chargé de tuer ma famille ?
- Je me suis occupé des parents et Carl des deux petites, me réponds-t-il le sourire aux lèvres.
Ces hommes n'ont aucune humanité, il ne regrette même pas ce qu'il a fait.
Je lui souris en retour puis m'approche lentement de lui.
Il ne me prend pas au sérieux mais il ne va pas sourire longtemps.
Je sors de ma poche la photo qu'il avait laissé sur ma porte, avec une croix sur le visage de ceux qu'il a tués.
- Tu te souviens de cette photo ?
- Comment l'oublier.
Un sifflement aigu me perce les oreilles.
Tout ce que j'ai ressenti ce jour-là me revient, cette vision d'horreur, l'odeur qui recouvrait la pièce.
Chaque détail me revient en tête, tout ce que j'avais dissimulé au plus profond de moi.
- Malheureusement, moi je n'ai pas de photo de toi. Je vais devoir faire avec les moyens du bord, lui annoncé-je.
Son putain de sourire disparaît enfin, laissant place à de l'incompréhension.
Je range la photo en prenant soin de prendre tout mon temps, puis d'une main j'attrape son visage.
Et alors qu'il essaie de se débattre, je dessine sur son visage avec la lame du couteau, une croix, de son front jusqu'à son menton.
Il crie de douleurs alors que moi je jubile face à ce que je vois. Du sang coule le long de son visage, ma main en est vite recouverte.
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Avyanna
RomanceLa définition même d'une descente aux enfers. Tous ces enchainement de souffrance vont faire d'elle une toute autre personne, elle doit être forte pour supporter le cauchemar qu'est sa vie. " Ce n'est pas tout de vivre. Il faut survivre. " Et elle n...