Épisode 8 : Le Printemps :

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Épisode 8 : Le Printemps :

- Château de Nottingham -

Le Shérif - en colère comme à son habitude - se promène dans les couloirs du château. Il remarque Quick accoudé à la fenêtre, qui regarde au loin les plaines.

Shérif, en colère plus qu'étonné : Mais qu'est ce que vous foutez là ?!

Quick, pensif : Le printemps ...

Shérif, stupéfait : Quoi ?

Quick : C'est beau le printemps ! Les feuilles reviennent sur les arbres, les oiseaux chantent, on peut voir tous pleins de p'tits animaux, des p'tits insectes ...

Shérif : Olala ...

***

- Forêt de Sherwood -

Frère Tuck, enjoué : C'est très appréciable cette petite balade. En cette saison, la forêt est vraiment magnifique.

Frère Tuck et Petit Jean déambulent entre les arbres, ce dernier regarde rapidement de tous les côtés, comme s' il cherchait à éviter quelque chose.

Frère Tuck : Et bien mon ami, que vous arrive-t-il ?

Petit Jean, marmonnant : J'aime po les insectes ...

Frère Tuck : Allons donc ! Vous n'avez tout de même pas peur des insectes !

Petit Jean, grimaçant : C'est tout petit, ça à plein de pattes ...

Frère Tuck, soupirant : Ah oui mais là ! Il va falloir faire un effort mon vieux !

Petit Jean : C'est hyper flippant les insectes !

Frère Tuck, faisant de grands gestes : Entre vous qui avez peur des fourmis et Robin qui taille le bout de gras depuis deux heures avec l'autre musicien ! Ah il y a pas à dire on est quand même une belle équipe de gagnants !

***

- Château de Nottingham -

Après Quick, c'est au tour de Coward, d'être émerveillé par le retour du printemps, il observe les oiseaux dans la cour du château.

Shérif, en allant s'asseoir sur le banc où se trouve Coward : Mais c'est pas vrai ! Qu'est ce que vous avez tous aujourd'hui !

Coward : Le printemps, la nature se réveille, c'est le retour de la vie.

Shérif, soupirant : V'là qui va faire d'la poésie maintenant ...

Coward : Nan mais c'est vrai, vous trouvez pas vous ! Le printemps, c'est beau, ça rend heureux !

Shérif : Bah franchement, si à chaque fois qu'vous voyez une pauvre pâquerette dans l'herbe vous passez dix minutes à l'observer comme un débile, moi, ça va vite finir par me gonfler !

Coward : Faudra penser à se détendre un jour ...

***

- Forêt de Sherwood, Camp de Robin -

Adam de la Halle est occupé à, essayer, de jouer de sa mandoline.

Robin : Je croyais que vous n'saviez pas en jouer ?

Adam, en grattant quelques cordes : Bah apparemment ça à pas l'air si compliqué ...

Il se mit à chantonner des phrases incompréhensibles.

Robin : Ah bah ça y est j'vous inspire un truc !

Adam : Ah non, c'est pas vous, vous nan, rien du tout ...

Robin, vexé : J'vous r'mercie !

Adam : La nature est bien plus inspirante que n'importe quel être humain ...

Robin : D'un côté, vous avez raison, de l'autre, j'trouve ça plutôt vexant !

***

- Forêt de Sherwood -

Petit Jean a grimpé sur une souche d'arbre pour échapper ... à des coccinelles. Frère Tuck décontenancé tente de le raisonner.

Frère Tuck : Mais enfin ! Faites un effort ! Elles sont minuscules !

Petit Jean : Elles sont peut-être venimeuses !

Frère Tuck : Mais c'est pas venimeux les coccinelles voyons ! Vous voyez bien qu'elles n'essayent même pas de vous attaquer !

Petit Jean : C'est un piège ... quand je vais descendre de là elles vont me piquer !

Frère Tuck pour faire cesser cette situation, - grotesque -, veut utiliser un argument qui marche à chaque fois avec Petit Jean.

Frère Tuck : Si Robin vous voit comme ça, vous pensez qu'il dira quoi ?

Petit Jean fixe Frère Tuck. Ne voulant pas passer pour un froussard aux yeux de Robin, prend son courage à deux main, descend de la souche d'arbre et fait tout son possible pour éviter et s'éloigner des coccinelles.

Frère Tuck, souriant : Voilà, c'était pas si compliqué.

Petit Jean : Suis sûre qu'elles vont appeler leurs amies et qu'elles vont venir me piquer dans mon sommeil ...

Frère Tuck ahurie regarde Petit Jean.

***

- Forêt de Sherwood, Camp de Robin -

Frère Tuck discute avec Robin, à propos de ce qu'il c'est passé avec Petit Jean dans la forêt.

Robin : J't'ai déjà demandé d'arrêter de lui dire ça ! J'm'en fous moi, il a peur des insectes, il a peur des insectes. C'est pas grave, vous avez bien peur des blaireaux vous ...

Frère Tuck, essayant de se trouver une excuse : J'ai pas peur des blaireaux ...

Robin : Ah si ...

Frère Tuck : Mais regardez leur yeux aussi ! Leurs tout petits yeux noirs. C'est terrifiant 

Sherwood 🏹 - Chapitre IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant