Épisode 25 : Lady Marianne :

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Épisode 25 : Lady Marianne :

- Château de Nottingham -

Le Shérif était affalé sur le trône, comme tous les jours depuis quelque temps, quand Quick vient lui annoncer ce qu'il pensait être une bonne nouvelle.

Quick : Votre fille vient d'arriver !

Shérif, vaguement attentif : Qui ?

Quick, habitué à ce qu'on ne l'écoute pas : Votre fille ...

Shérif : Oh non ! Pas celle-là !

Quick : Vous avez l'air ravi, c'est bien ...

Shérif : On peut pas s'encadrer, on est jamais d'accord sur rien, c'est une vraie tête de mule !

C'est à ce moment que Marianne fit irruption dans la pièce.

Marianne : Est-ce qu'un jour tu cessera de me critiquer ?

Shérif : Non !

Quick : Vous pourriez peut-être faire un effort aussi ...

Shérif : Aller voir là-bas si j'y suis !

Pas besoin de lui dire deux fois : Quick sortit de la pièce, en faisant un clin d'œil à Marianne, qui l'ignora totalement.

Shérif : Ma chère fille ... Est ce que je peux savoir ce que tu fous ici !

Marianne : J'ai appris que le Roi était parti alors je me suis dit que tu allais avoir besoin d'aide.

Shérif : Besoin d' aide !,*Il éclate de rire*. Je n'ai besoin de l'aide de personne et encore moins de toi et de tes principes à la cons !

Marianne, s'asseyant sur une chaise en face de son père : Ça va être long ...

***

Marianne regarda les affiches posées sur la table.

Marianne : Petit Jean, Robin des Bois ... des surnoms étranges, qui sont-ils ?

Shérif : Se sont les chefs d'une bande de hors-la-loi.

Marianne : Vous les avez arrêtés ?

Le Shérif trouva bizarre que sa fille s'intéresse tant à cette affaire, mais il n'allait pas s'en plaindre c'était sans doute la première fois qu'ils étaient passionnés par le même sujet.

Shérif : Non ...

Marianne : Avec vous, c'est rare ! Vous condamnez même les voleurs de pommes, et un groupe entier de bandits serait encore en liberté ?

Shérif : Impossible de mettre la main dessus ! On a perdu leurs traces dans la forêt de Sherwood !

Marianne observa les papiers qui se trouvent sous les affiches, des demandes de patrouilles et de fouilles dans tout le comté du Nottinghamshire.

Marianne, moqueuse : Et qu'ont-ils bien pu faire, ces vilains bandits pour que vous vous donniez tant de mal pour les retrouver ?

Shérif : Voyez-vous, les rois prennent l'argent des pauvres pour s'enrichir, et bien eux, ils volent l'argent des riches pour le redistribuer aux pécors !

Marianne : C'est honorable comme quête.

Shérif : Vous n'allez pas vous y mettre !

***

Les cris du Shérif ont alerté tous les habitants du château, agglutinés devant la porte de la salle du trône, Quick en tête. Le vieux cuisinier sortit de la foule pour venir lui parler.

Quick : À ce rythme il va devenir aphone !

Cuisinier : Je paris qu'il est avec sa fille.

Quick : Comment vous savez ?

Cuisinier : Vous, vous n'êtes pas là depuis très longtemps, vous ne pouvez pas savoir. Mais à chaque fois c'est la même chose, la petite vient rendre visite à son père, il passe l'après-midi à se foutre sur la gueule et deux jours après elle est barrée !

Quick, surpris : Eh bah, c'est bien, ça va être sympa, ça mettra de l'ambiance ...

Cuisinier : Ah, et attendez-vous à devoir nettoyer ... il y a quelques meubles qui risquent de voler !

Parfait timing, à l'instant où le vieillard eut terminé sa phrase, on entendit une chaise se fracasser sur le mur de pierre.

Sherwood 🏹 - Chapitre IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant