Épisode 43 : L'Angoissé :

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Épisode 43 : L'Angoissé :

- Château de Nottingham -

Tout était calme dans le château. Aucun bruit. Le soleil était levé depuis une ou deux heures. Le Shérif se leva, se prépara, sortit de sa chambre - énervé pour aucune raison - pour aller crier sur ces soldats, comme tous les matins, mais quand il se retourna pour fermer la porte de son immense chambre, quelque chose attira son regard. Un puissant cri de rage envahit tout Nottingham.Le Shérif arriva en trombe dans la salle du trône, une affiche à la main.

Shérif, hurlant : Qu'est ce que c'est que ça ! Qu'est ce que c'est que cette merde !?

Quick : Et vous n'avez encore rien vu ! Ils ont collé ça dans toute la ville et dans tous les couloirs du château ! Et plus on en enlève, plus ils en mettent !

Le Shérif observa la table, sur laquelle s'empilaient les affiches.

Quick : Ils sont créatifs, les affiches ont toutes un texte différent !

Shérif, ironique : C'est bien , vous voulez qu'on leur donne une médaille !

Le Shérif lu quelques-unes des affiches.

Shérif : Des menaces ... Ils veulent me faire payer la tentative d'assassinat !

Quick : Tentative ? Votre tueur à gage à encore échoué ...

Shérif : Je vous rappelle quand même que c'est vous qui me l'avez présenté ! Soit disant parce que c'était le meilleur dans son domaine.

Quick : C'est pas parce qu'il à échoué qu'il a pas failli réussir !

***

À la fin de la matinée, c'est une trentaine d'affiches qui était étendue sur la table.

Shérif : Comment ont-ils pu en faire entrer autant dans le château ?

Quick : Je crois que vous aviez raison, un gars de chez eux vient de chez nous ...

Shérif : Un gars de chez nous est parti chez eux.

Un soldat arriva dans la salle et déposa des affiches par terre, faute d'avoir trouvé de la place ailleurs.

Shérif : Encore ! Mais ce n'est pas vrai ! Elles viennent d'où celles-là ?

Soldat 1 : De la ville Chef.

Le Shérif sortit violemment une affiche du tas.

Shérif : Ah celui-là si je le retrouve ! Regardez, cet abruti à signé avec son prénom.

*Quick et le Shérif regardèrent toutes les signature une part une*

Shérif : Là, le fils du tavernier, de l'aubergiste, les fils du berger ...

Quick : Chef, regardez là, elle est signée David.

Shérif, énervé : Putain, j'en était sûr ! Mais quel ...

Un autre soldat entra.

Soldat 2 : Chef, j'les mets où celle-là ?

Shérif, enragé : Vous savez où vous pouvez vous les foutre vos affiches !

Le Shérif partit vers la ville, criant à tout bout de chant qu'il aurait la peau de Robin des Bois.

***

Le Shérif était devenu hystérique. Il hurlait en arrachant les affiches placardées sur la devanture de l'auberge. Les villageois ne pouvaient manquer ce spectacle, certains amusé par la scène, d'autres effrayés par la folie qui grandissait chaque jour un peu plus dans l'esprit du Shérif.

Shérif : Je l'aurai un jour ! Il pourrira dans les geôles du château !

Villageois 1 : Vous ne le trouverez jamais !

Villageois 2 : C'est vous qui finirez votre misérable vie en prison !

*Le Shérif s'immobilisa avant de se retourner brusquement vers eux*

Shérif : Je sais que vous êtes dans son camp ! Je sais que vous savez où il se trouve ! Et si vous ne me le dites pas MAINTENANT ... je vous fais tous exécutés pour trahison !

Quick retint le Shérif avant qu'il ne brandisse son épée et saute sur la foule. À l'autre bout de la rue, un archer attendait son heure, patiemment. Robin décida que c'était le bon moment, il décocha sa flèche, qui arriva dans la mur juste derrière le Shérif. Une feuille était accrochée à la flèche. Le Shérif s'en empara et, en la lisant, fronça les sourcils.

Quick : Qu'est ce que c'est

Le Shérif lui tendit le morceau de papier.

Quick : C'est votre sceau !?

Le Shérif acquiesça.

Quick : Que fait-il sur une lettre écrite dans le Yorkshire en 1178 ?

Il ne répondit pas. Le Shérif levant les yeux et échangea un bref regard avec l'archer, qui s'enfuit.

Quick : On le poursuit ?

Shérif : Non.

Il demanda à la foule de se disperser et repartit vers le château.

Aubergiste : Ah non ! Vous ne laissez pas ma belle devanture comme ça !

Shérif : Pardon ?

Aubergiste : Soit vous enlever tout, soit vous recollez les affiches, là ça ne ressemble à rien ! Et puis enlevez moi cette vilaine flèche !

Le Shérif fit un signe de tête à Quick. Le soldat savait à présent à quoi il allait passer son après-midi.

Sherwood 🏹 - Chapitre IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant