Et plus encore

Chapitre 26

C'est une odeur délicieuse de chocolat qui me réveille. Enfilant un sweat - appartenant à Simon, qu'il a dû oublier hier sur ma chaise - je descends, mon ventre criant famine. Not Afraid d'Eminem sort des enceintes, et Simon pose un plateau remplis de cookies fumants sur la table.

— Depuis quand tu te lèves aussi tôt pour cuisiner? Dis-je, le sourire jusqu'aux oreilles.

Sa tête se relève dans ma direction, et il retire son énorme gant de cuisine tout en s'approchant de moi.

— Je t'ai déjà dit que j'aimais particulièrement te voir avec un petit short tel que celui que tu portes là maintenant?

Il pose ses mains sur la chute de mes reins, et je sens mon estomac se broyer délicieusement.

— Oui, tu n'arrêtes pas, t'en fais une vraie obsession, ma parole... je ne vais porter plus que ça maintenant... je susurre, croisant mes bras derrière sa nuque.

Nos nez se frôlent un instant, avant que mon petit-ami (c'est toujours aussi étrange de l'appeler comme ça) ne pose délicatement ses lèvres sur les miennes. Mince, qu'est-ce que j'aime l'embrasser quand je le veux...

Il se détache de ma bouche, et fait glisser ses lèvres le long de ma mâchoire, me faisant basculer la tête en arrière.

— Les parents peuvent descendre à tout moment, Simon.... Je chuchote, les yeux tout de même fermés de plaisir.

— Ils sont partis chez les Malik. Les connaissant, ils ne seront toujours pas rentrés dans deux heures...

Il me soulève soudainement, et j'enroule mes jambes autour de sa taille alors qu'il me pose sur le plan de travail. Je sens une chaleur monter de mon bas ventre, et me jette sur ses lèvres. Sa langue joue avec la mienne, pendant que sa main remonte lentement le long de ma cuisse.

— Tu me rends fou...

Son parfum m'enivre totalement, et son souffle brûlant sur ma peau me donne un milliard de frissons.

— On... devrait s'installer plus confortablement... dis-je entre deux baisers.

Il me regarde, arquant un sourcil:

— Ou on pourrait continuer ici... il n'y a personne, et je ne pense pas pouvoir patienter plus longtemps... (Il glisse un doigt le long de l'élastique de mon short). J'ai vraiment envie de te le retirer, là, tout de suite...

Je ris doucement, le collant plus si possible à moi, mes jambes faisant pression sur son dos pour le forcer à s'avancer davantage.

— Je préférerais que les parents ne nous trouvent pas dans une position compromettante si jamais ils venaient à débarquer sans prévenir...

Simon me porte comme il l'a fait quelques minutes plus tôt, et se dirige vers sa chambre. Il ferme la porte avec son pied, ses mains trop occupées à tenir mes fesses fermement.

Je ris lorsqu'il me pose sur son lit, et qu'il y tombe avec moi.

Je retire son tee-shirt à la hâte, alors qu'il dénoue les fils de mon short. Il mordille la peau de mon cou, retire mon - enfin son - sweat, avant de déposer des baisers humides le long de mon ventre. Mon corps se cambre déjà de plaisir, et mes mains s'agrippent aux boucles de mon amant.

Celui-ci retire lentement - trop lentement - mon short, ainsi que mon sous-vêtement. Il remonte pour capturer mes lèvres, les yeux voilés de désir.

Il s'arrête subitement :

— Qu'est-ce qu'il y a? Me dit-il, souriant comme un enfant.

— T'es encore plus beau quand t'as ce regard, je réponds, glissant mes mains le long de son torse avant de déboutonner son jean.