La Famille Thiaré

Chapitre 1

Merci pour l'accueil que vous avez réservé à cette histoire.

Je suis contente de vous ❤️❤️

Bonne lecture.

VOTEZ, COMMENTEZ 🔥❤️
____________

Des années plus tôt
À L'USINE DE LA MORT |
4 H du matin

Anna Issa Wade,

L'alarme stridente résonne une bonne minute à travers les murs de la grande armée de bâtiment qui abrite des dortoirs et des usines. De quoi nous tympaniser.

N'ayant aucune montre, je sais quand même qu'il est 4 heures car c'est l'heure à laquelle on nous réveille chaque foutu jour.

Saoulée, j'observe ce qui m'entoure qui na rien de plaisant, nous sommes contorsionnées dans une chambre étroite et miteuse aux murs défraîchis, qui contient trois lits en fer à la qualité pitoyable.

Ida et Michelle, mes compagnons de dortoirs se lèvent à la même enseigne que moi. Comme d'habitude, les regards sont ternes, aucune lueur ne brille dans nos pupilles.

Nous sommes éteintes.

Je remarque Michelle qui pleure en s'attrapant la tête. Je m'approche le corps en alerte.

- Michelle ? L'appelé-je.

Elle relève la tête et ce que je lis dans ses yeux me fait de la peine au point de me mordre la lèvre pour retenir mon hurlement de rage.

- Ils...veulent...que je commence à...transporter la marchandise. Ils me l'ont dit hier, geint-elle.

Ida la benjamine, la serre dans ses bras, impuissante de pouvoir y faire quelque chose d'autre.

- Pourquoi tu pleures ? Tu sais bien qu'on sortira d'ici ce soir grâce au plan de Issa, s'étonne Ida.

- Qu'est-ce qui prouve qu'on réussira ? Pour vous dire vrai je ne crois pas qu'on y arrivera ! Je n'ai plus d'espoir ! On va pourrir dans cette usine. Je veux retourner chez moi...snif...je veux voir mes parents.., ses larmes reprennent de plus belle.

Je relève son visage et plante mes yeux dans les siens.

- Tu n'avaleras pas des putains de boules de drogues, échapper à la douane des aéroports, atterrir dans un autre pays pour enfin chier la drogue afin leur livrer un produit de qualité encore que tu ne sera même pas payer pour !

Je me relève me massant le front, je les haies je les haies ! Je les haies !

À un certain âge, les chimistes ce que est Michelle, doivent monter de grade pour être des passeuses de drogue. Ce qui est extrêmement dangereux pour elles car une fois les drogues avalées, elles pouvaient exploser dans le ventre des passeurs. D'autres sont parties et ne sont plus jamais revenues à l'usine. leurs vies ? Nos tortionnaires s'en foutaient.

- Ce soir ça passe ou ça casse. Soyez prête et on s'en tient au plan et si ça foire qu'on arrive pas à s'en sortir sache Michelle que s'il faut provoquer des gardiens à chaque couloir pour qu'il te mette dans un sale état afin que tu ne sois pas en condition physique tu le fera ! Lui dis-je avant de retourner à mon lit.

Le sujet est clos pour l'instant et avec seulement des regards profonds échangés, des regards chargés de tristesses, de haine, de souffrances et de tant de choses qui me sont incapable a citer trouvant que les mots ne définissent pas assez notre calvaire nous vêtîmes de notre uniforme du matin, composé uniquement d'un pantalon cargo et d'un t-shirt belge avec des pairs de baskets pourris après la douche on portera les uniformes liées à notre travail.