Chapitre 6

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Trop occupée aujourd'hui désolée s'il y'a des fautes j'ai corrigé à la va vite.

safietou-chro    Débute sur une nouvelle chronique faites un tour sur son mur 🥰
Bonne lecture
Bisous Voteezzzzzz ❤️❤️

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Fedior Thiaré,

Je termine de nouer ma cravate quand depuis le miroir je vois ma femme sur le lit l'air préoccupé.
Je lâche un rire sénile imaginant un tantinet la direction de ses pensées.

- Dis-moi Mbayang tu as de l'espoir ?

Elle lève les yeux au ciel ennuyé. Mustapha croit que Mbayang est une sainte victime de violence conjugale, qui se fait torturer par son mari alors que Mbayang est juste une masochiste qui prend du plaisir quand je la tabasse avant de m'enfuir profondément en elle. Elle n'est pas douce c'est une femme vénale, capable du pire.

- Si il ya quelque chose que tu devrais savoir Fedior c'est que je parviens toujours à mes fins. Ton crapule de père et toi m'avez bien eu mais fedior je ne t'aimerai jamais comme je l'aime lui. Même quand tu me touches c'est lui que je m'imagine pour me laisser aller à l'orgasme, cingle-t-elle en venant se planter devant moi.

Je la gifle avec le dos de la main alors qu'elle se retrouve au sol mais pas triste, un sourire démoniaque est planté sur ses lèvres.

- Soit tu es folle, soit tu n'as plus de cervelle. Tu ne peux plus être sa femme dans une autre vie peut-être mais pour l'heure cesse de te comporter comme une traînée.

- Tes injures je n'en ai que faire. Je te rappelle que je ne fais pas partie des femmes interdites d'épouser en raison du lien de parenté. « Vous sont interdites vos mères, filles, sœurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d'un frère et filles d'une sœur, ...  (Coran,4:23). » si tu me répudies Mustapha peux me reprendre. Et je m'y appliquerai.

J'éclate de rire dépassé par tant de folie. Le fait qu'elle soit toujours amoureuse de mon frère ne me blesse pas tant que ça, je ne suis pas amoureuse d'elle. Mais ça me fait quand même chier que l'ombre de Mustapha plane toujours sur ma vie.

Je me tourne vers elle et lui offre un rictus sadique.

- Je te rappelle Mbayang que Mustapha nous a surpris alors que je te baisais contre le mur. Alors tu peux oublier ton rêve. Essaie de ne pas trop faire ta chienne en chaleur, il ne te voit plus.

- J'ai toujours ce que je veux Fedior et tu le sais !

- Tes désirs de petite fille à papa ne marchent pas partout. Qu'est-ce que tu vas faire Mbayang ? Appeler ton père le premier ministre pour qu'il achète Mustapha dans un magasin et te l'offre ? Je vais te donner un petit conseil ma petite femme un homme qui a été capable de t'arracher votre fille malgré la grande influence de ton père est capable d'autre chose. Cesse de rêver salle chagasse !

Je sors de la chambre alors que je l'entend tout casser derrière moi.

Vraiment pourrie gâtée celle là.

Je me pavane dans les immenses couloirs en sifflotant gaiement. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ma journée sera belle. Je me suis fait tout beau sois demande de yaye Awa.

Je pénètre dans son bureau le sourire au lèvre. Elle n'est pas ma mère biologique mais je l'adore.

- Bonjour Yaye, je lui embrasse la joue puis me mis à lui masser les épaules alors qu'elle se détend.

- J'ai trop de choses à régler et ta mère ne m'aide pas vraiment. La soirée de demain doit être parfaite. Trois jours que je m'y attèle et tu sais c'est quoi le pire ? Aucun de tes frères ne se montre intéressé pourtant on parle de notre empire. J'aurais sincèrement aimé que ton père te laisse les commandes.

La Famille ThiaréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant