Chapitre 27

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Bonne lecture

Joyeux anniversaire NdeyefatouNdong8 ❤️

Chapitre sponsorisé par Doliprane 1000 mg.
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Anna Issa Wade,

J'aurais dû courir vers eux et pourtant je suis tellement sous le choc que je n'arrive pas à bouger de ma place. La bouche ouverte, mon regard va du père au fils.
Le père est bien habillé dans un boubou, une canne électronique en main et des lunettes sur les yeux. Babacar porte simplement un t-shirt et un jean et pourtant il a l'air d'aller mieux dans son nouveau fauteuil.

Je les observe et je me répète incessamment qu'ils sont en vie.
J'ai fais mon deuil, même si je n'ai jamais pu les oublier.
J'ai cru ne plus jamais les revoir, je m'étais faite à l'idée.

Et là, je les vois là devant moi en chair et en os loin des deux corps calcinés.

Quel soulagement.
Quel bonheur.

C'est inexplicable.

J'éclate en sanglot, étreinte par le soulagement que je ressens. Je me suis tant de fois morigéné sur le fait qu'ils étaient morts par ma faute. L'épée de Damoclès qui pesait sur ma tête vient de me quitter. Je m'en voulais tellement.

J'entends son fauteuil se déplacer, il se stop devant moi, éloigne mes mains de mon visage et me sourit, ce sourire que j'avais cru ne plus jamais revoir.

Je le prends dans mes bras en pleurant de soulagement.
Ils ne sont pas morts par ma faute, ils sont vivants.

- Ne pleure pas Issa. Nous n'avons rien Alhamdoulilah gloire à Dieu tes amis sont arrivés à temps.

Je lui embrasse les mains en joie total.

- Je me sentais coupable. C'est à cause de moi qu'ils ont voulu vous tuer. Je n'aurais jamais pu me pardonner, je suis si soulagée si tu savais. Pardonnez-moi, je n'avais pas pris en compte ce...

- Hey Issa je t'interdis de penser ici. Nous n'avons rien à te pardonner sinon je t'en voudrais pour tout le bonheur que tu nous a apporté. Mon père et moi ne regrettons pas de t'avoir connu. Il avait d'ailleurs hâte de te voir fin...même s'il est aveugle, il éclate de rire me faisant pouffer au passage alors que j'essuie mes joues.

Je me lève et m'approche de son père. J'embrasse ses mains et le prend dans mes bras.

Je suis si contente, je crois même que c'est mon premier véritable bonheur depuis ma sortie de l'usine.

- Je ne comprends pas Aïnina, comment tu as su et comment tu as fait ? Demandé-je en me tournant vers lui.

- J'ai des contacts par ci par là. J'ai eu à rendre des services à des personnes qui pensent m'être redevable. Une de ces personnes est le petit frère du bras droit du patriarche. Son frère lui a parlé d'une mission faut que tu saches que j'avais présenté ta photo au cas où quelqu'un apprendrait quelque chose te concernant. Mon ami a vu ta photo et celle de Babacar en compagnie de son père entre les main de son frère il lui a tiré les vers du nez subtilement et c'est ainsi qu'il m'a appelé pour m'avertir que son frère avait reçu l'ordre d'envoyer un avertissement à Issa. Qu'il comptait mettre feu chez l'handicapé et son père. Quand il m'a parlé d'handicapé j'ai directement compris qu'il s'agissait de babacar. J'ai raccroché et j'ai demandé à Max de m'être en plan le plan M.L.S ( masquer la scène ) de crime. J'ai appelé un vengeur, un vengeur c'est le type qui tue les traîtres dans le monde des cartel. Il possède généralement une chambre froide je lui ai demandé s'il pouvait me trouver deux corps pas encore en décomposition, ne t'en fais pas il n'a pas tué à ma demande.  j'ai décrit le physique du père car trouver babacar n'était pas compliqué et c'est ainsi qu'il est venu sur les lieux avec un corbillard. Max s'est chargé d'expliquer la situation et nos hommes se sont chargés de masquer la scène. Babacar et son père ont été réticents au début mais se sont laissés faire. Les deux corps ont été placés sur leurs lit, couchés sur le flanc de sorte que quand on ouvre la porte on ne voit que leurs dos. Et heureusement les hommes dépêchés sur le lieu n'ont pas pénétré les chambres ils se sont juste assurés qu'il y avait deux personnes et ont commencé a aspergé la cour, les portes avant de lancer des explosif dans les chambres quand ça a explosé la maison a pris feu naturellement à cause du produit aspergé. Une fois qu'ils sont partis Max qui n'était pas loin, a tout observé à l'aide d'une jumelle m'a informé que c'était ok. Je ne pouvais pas t'en informer, ça aurait été un risque. Je devais les envoyer loin, le temps que le patriarche pense qu'ils sont morts. Désolé, je suis conscient que tu as eu mal, tu as pleuré gratuitement, ce n'était peut-être pas commode mais c'était ça où ils mourraient.

La Famille ThiaréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant