La Famille Thiaré

Chapitre 15

Désolée si présence de faute j'ai corrigé à la volée faute de temps.

Bonne lecture
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Aïnina Mustapha Thiaré,

La maison est en effervescence. Les journalistes nous traitent de tous les noms. Certains se font leurs propres avis tandis que d'autres croient bêtement à ce qu'ils lisent.

Les téléphones de la maison sonnaient tellement que ma mère a tous débranché.

Le pil de journal posé sur le bureau me fait de l'œil tandis que je communique avec mon assistante afin d'organiser une conférence de presse.

Faut qu'on en finisse avec ce bordel, je ne supporte plus les journalistes qui s'agglutinent devant notre demeure.

Elle nous a mis dans une belle mouise mais on en restera pas là.

Je termine de placer mon bouton de manchette et sort de ma chambre afin de rejoindre la salle à manger. Je trouve tout le monde attablé. La nourriture n'est pas ce qui semble les intéresser. Ils ont tous une mine soucieuse sauf Amza qui manipule son téléphone avec grande ferveur.

- Bonjour ! Lancé-je prenant place.

- Bonjour mon chéri, as-tu bien dormi ? S'enquiert yaye Marie.

J'ai voulu rétorquer quand je me suis fait couper par ma mère.

- Une question vide de sens. Non mais comment dormir alors que notre famille est en train de subir des avanies ? Vous avez vu les journalistes conglomérer devant notre demeure depuis cette bêtise ? Si votre père vivait cela ne serait jamais produit. Voici ce qui arrive quand on a un incapable comme aînée ! Lâche-t-elle méchamment.

- Arrête ça, siffle yaye marie en lui lançant un mauvais regard. Nous sommes tous consternés par cette histoire. Aïnina fait de son mieux. Il serait judicieux qu'on se soutienne au lieu de se tirer vers le bas.

Je n'ai pas de temps à lui accorder. Je n'en ai que faire de ses pics. Ça me touchait quand je la considérai comme mère mais plus depuis que je la considère comme rien.

- Mon fils, as-tu pensé à une solution ? Me demande plus gentiment yaye marie.

- Nous donnerons une conférence de presse. Il est mieux de faire face aux journalistes en répondant à leurs questions ça fera un peu taire. Ils se concentreront plus sur notre conférence de presse que sur l'attaque que nous avons reçue. Qui ne dit rien consent et si nous ne parlons pas c'est donner raison. Notre attaché de presse s'occupe de tout coordonner.

- Je ne comptais pas régler le problème ainsi mais ça reste parfait. Je prévoyais d'aller voir notre ami le commandant Ndioro après le petit-déjeuner. Elle récupère une enveloppe à sa gauche et me la tend. Je le récupère paresseusement. Ce sont des aveux écrits et une clé USB qui contient un enregistrement du journaliste qui a publié l'article. Il donne clairement le nom de cette fille alors tu pourras donner son nom aux journalistes et par la suite aller voir le commandant.

Je repose le document et l'observe.

- Issa est loin d'être stupide. Jamais elle n'appellera un journaliste pour lui communiquer des informations sous sa véritable identité qui pis est avec son vrai numéro. Toutes les personnes qui appellent des journalistes le font de façon anonyme alors dis-moi yaye as-tu fait quelque chose à ce journaliste pour qu'il t'avoue ce que toi tu voulais entendre ? Car je suis certain que lui-même ignore qui était derrière cette information.

Elle blêmit mais reprend rapidement son masque d'impassibilités.

- Tu ferais mieux de lire ce document au lieu de débiter des âneries ! Peu importe la façon ce qui nous intéresse ici c'est le résultat alors fais ce qu'on te dit.