On venait de manger avec So-Hee devant l'une de ses émissions débiles. J'avais écourté mon visionnage à la publicité et regagnais maintenant le calme de ma chambre.
C'était un samedi soir tranquille à l'appart, comme tous les soirs depuis 15 jours environ. Depuis que Da-Yoon et moi avions rompu à vrai dire.
Depuis lors, je ressentais le besoin de m'isoler un peu en freinant sur les sorties. La rupture m'avait contrarié. C'était le moins que je puisse dire. La décision avait certes été commune, ça n'empêchait pas que ça me faisait chier.
Après une longue discussion, nous étions tous les deux tombés d'accord sur le fait que nous n'attendions pas la même chose de cette relation, que nous évoluions à des vitesses maintenant trop différentes et que nos chemins tendaient dangereusement à se séparer.
C'était vrai, je n'avais aucune idée de ce que je recherchais avec elle mais notre couple était confortable et les moments ensemble agréables. Alors je m'étais laissé vivre sans me poser de question, contrairement à elle qui s'était visiblement beaucoup interrogée depuis l'incident du canapé.
Pour elle, ce manque d'envie d'aller plus loin physiquement était un signe que quelque chose clochait. Ajouté à cela, le fait que je me sois endormi sur l'épaule de Yoongi et non la sienne au cinéma. Ça n'avait fait que lui prouver que de mon côté aussi, je n'étais pas entièrement heureux. Selon elle, mon refus de le voir était simplement du déni.
J'avais donc capitulé et acquiescé. En effet, quelque chose n'allait pas. À ce stade de notre relation, ça ne devrait pas être si compliqué. On devrait avoir le cœur léger et insouciant et non pas enchaîner les silences gênants et nous torturer l'esprit comme c'était le cas actuellement. Rompre était peut-être la meilleure solution, pour tous les deux.
Néanmoins, je n'arrivais pas à comprendre. Da-Yoon était géniale et possédait toutes les qualités que je recherchais chez une femme. Sans parler du fait qu'elle était l'exact opposé de Yoongi. Ça aurait dû fonctionner entre nous. Théoriquement, nous étions parfaits ensemble. En pratique, pas du tout. Alors pourquoi ça n'avait pas marché ?
Et c'est bien ça qui me contrariait et me minait le moral depuis quinze jours. Je n'arrivais pas à comprendre d'où venait le problème. Ça me démangeait. C'était comme avoir quelque chose au bout de la langue et ne jamais le retrouver. Chaque fois que je m'en approchais, il s'échappait. En plus de ça, comment allais-je éviter de refaire les mêmes erreurs si je n'arrivais pas à les identifier ?
Évidemment, So-Hee n'avait été d'aucune aide. Elle n'avait fait que répéter bêtement que nous n'étions pas faits pour être ensemble, qu'elle le savait depuis le début, que c'était un « feeling » qu'elle ne pouvait pas justifier. Elle refusait aussi de m'aider à trouver ce qui n'allait pas dans notre couple, soit-disant que c'était quelque chose que je devais réaliser par moi-même.
La coloc' inutile. Surtout qu'en tant qu'amie d'enfance, c'était elle qui me connaissait le mieux. J'avais donc placé beaucoup d'espoir dans son analyse avant de me prendre son refus en pleine tronche.
Je soupirais et me laissais tomber dans mon lit en fermant les yeux.
Peu importe à quel point je réfléchissais à tout ça, rien n'avançait et je n'en ressortais qu'avec d'horribles migraines.
Pour m'éviter ça ce soir, je finis sur les réseaux sociaux et après avoir scrollé quelques minutes, mon téléphone finit par vibrer, m'avertissant d'un nouveau message. Je n'y prêtais aucune attention. Comme on était samedi soir, c'était sûrement Hyunjin qui me proposait de rejoindre le groupe en ville. Mais j'étais bien trop confortablement installé pour envisager de sortir et de bien trop mauvaise compagnie, comme me l'avait gentiment précisé So-Hee, pour l'imposer à qui que ce soit. Je ne consultais donc pas la notification et continuais à errer sur mon portable.
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Pull & Push [sope]
Fiksi Penggemar« Je sais quand tu as envie de me dominer. Je sais quand tu as envie de supplier pour être baisé. Je te connais ». Deux sexfriends qui commencent à se connaître sur le bout des doigts et de la langue voient leur tranquillité chavirer quand leurs de...