𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 30 - 𝓔𝓿𝓲𝓮

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-Si ça ne tenait qu'à moi, commence Lazaro en revenant au-dessus de mon corps, je t'enfermerai dans cette chambre, et je te donnerai tellement d'orgasme que tu ne pourrais plus ne serait-ce que toucher ton clitoris.

Il embrasse ma poitrine en me regardant dans les yeux et glisse sa main le long de mes courbes sur le côté de mon corps.

-C'est étonnant que tu ne sois toujours pas rassasié, lui réponds-je simplement avec un sourire en coin.

-Pourquoi ça ?

-Tu veux me baiser jusqu'à ce que mon clitoris soit douloureux au point de ne plus pouvoir le toucher, mais je suis sûre que ça n'arrivera pas avant que tes couilles soient vides.

-C'est impossible de les vider totalement quand je vois ce corps de déesse.

Je couche avec el Padrino, et la vérité, c'est que ça me plaît totalement. J'aime être à sa merci. J'aime qu'il me procure autant de bien, et je fais comme Lina me l'a fait promettre. Je pense à l'homme avant de penser au mafieux.

Ça ne me plaît toujours pas de fréquenter un mafieux, mais disons que je pense que je commence à m'attacher à Lazaro. Il a été la seule présence masculine qui a compté pour moi ces dix dernières années. Je n'ai jamais apprécié mon patron, mais Lazaro ne me laisse pas vraiment le choix.

Et puis je dois avouer que Lazaro a un charme et un sex-appeal incroyable. On a envie de lui sauter dessus dès qu'on le voit. Son physique de ténébreux en apparence est encore mieux lorsqu'il est nu, ce que je viens tout juste de découvrir. Il inspire le danger à travers ses muscles saillants que vous avez envie d'embrasser des milliers de fois.

Il descend encore sur mon ventre en me regardant dans les yeux et donne un coup de langue sur mon clitoris sensible. Je me crispe et il ricane en embrassant ma cuisse à la prothèse.

-On a la trentaine, on ne devrait pas être aussi inépuisables.

-Mais d'un autre côté, c'est normal de se désirer autant, alors c'est normal de ne pas s'épuiser aussi facilement. On en est à combien de round ?

-Tu as compté toi ? Parce que moi non. J'ai arrêté de compter quand on a dépassé la première fois.

-Alors on devrait le refaire pour le compter, ça fera deux. Et jamais deux sans trois.

Je ricane et il recommence à donner des coups de langue, qui ne me donnent pas envie de refuser ce nouveau round.

Alors que j'étais au bord d'un nouvel orgasme, nos téléphones se mettent à sonner simultanément. Je fronce les sourcils, mais Lazaro me dit d'ignorer, ce que je fais, mais je n'arrive pas totalement à prendre mon pied. Au bout du troisième appel sur chaque téléphone, Lazaro jure et part prendre son téléphone en s'excusant.

Il prend mon sac à main et me le tend pour que je puisse décrocher également le mien. Il s'agit d'un appel de Selena, qui ne me dérangerait pas en sachant que je suis avec Lazaro.

-Evie, pleure mon amie. Evie Dios mío je t'en prie fais vite ! Reviens s'il te plaît.

-Qu'est-ce qui se passe ?

-Je... Viens s'il te plaît. Je ne peux pas te dire ça au téléphone et... Un sanglot s'échappe de ses lèvres. Viens, juste viens.

-Tu vas bien ?

-Moi oui, mais pas tout le monde. C'est urgent, viens.

-J'arrive.

Je raccroche et sors du lit pour récupérer mes sous-vêtements. Lazaro se prépare également et il me prévient qu'il part chercher des vêtements à Kenna pour que je sois plus présentable à sortir.

The Golden Cage - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant