𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 24 - 𝓛𝓪𝔃𝓪𝓻𝓸

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Une nouvelle fois, Evie est splendide lorsqu'elle avance vers moi. Elle est une divinité, incroyablement sexy et j'ai hâte de la voir dans son plus simple appareil. Ça devrait arriver très prochainement si tout se passe comme je le veux.

Aujourd'hui, elle n'arrive pas directement avec une boisson. Elle préfère visiblement me demander ce que je désire.

-Qu'est-ce que je vous sers ce soir ? Me demande-t-elle en croisant les bras, totalement impassible.

-On pourrait passer l'étape des boissons pour ce soir.

-N'êtes-vous pas ici pour cette raison ?

-La seule raison pour laquelle je viens dans le bar de Juan, c'est pour te voir. Je n'ai pas besoin d'aller dans les sociétés pour lesquelles j'ai des parts.

-Je ne vois vraiment pas pourquoi vous avez voulu des parts dans un endroit qui vous dégoûte autant.

-Tu veux que je t'explique ça ?

-Ça éclaircirait mes pensées.

-Viens.

Je lui désigne le fauteuil sur lequel je suis assis et elle avance pour s'installer à mes côtés avec toute sa grâce. Elle pose un genoux sur le fauteuil pour pivoter vers moi et pose un coude sur le haut du fauteuil.

Je fais un léger sourire en coin en voyant que la jeune femme semble d'humeur bavarde ce soir. Pourtant, je sais à quel point elle peut avoir du mal à discuter avec les gens, mais j'aime l'effort.

-J'observe de très près tout ce qui se passe à Mexico City, et tout particulièrement dans les entreprises. Juan a ouvert son bar il y a trois ans et je l'ai gardé à l'œil dès son ouverture. Je regarde ce qu'il dépense, mais surtout tout ce qu'il gagne, parce que je ne veux pas d'illégalité sur mon terrain. Je veux tout superviser.

-Je ne comprends toujours pas. Vous ne voulez pas d'illégalité, mais je suppose que dans votre milieu, vous ne faîtes pas grand chose dans la légalité.

Evie est totalement cash et j'adore ça. Elle sait ce que je fais, comme tout le monde, mais elle doit être l'une des seules à l'exprimer de vive voix.

-Non, mon activité n'est pas légale non plus, tu as raison. Cependant, il y a certaines choses que je ne supporte pas, et tu as déjà dû le remarquer. Je ne veux voir aucun trafic lié aux êtres humains, morts comme vivants.

-Vous avez financé un lieu qui prône la prostitution.

-Et ce n'est pas la meilleure action que j'ai faite. Mais sache qu'un jour, ce lieu sera totalement entre mes mains. Je ferais ce que je désire, et ferais en sorte que les femmes soient respectées et jugées à leurs juste valeur. Je ne veux surtout pas des trafics d'êtres humains, des trafics d'organes et tout ce qui peut se rapporter à ça. J'aime posséder des lieux que les habitants de Mexico City fréquentent quotidiennement, dans le milieu nocturne tout particulièrement. Si la société se montre honnête, je le suis également en ne faisant rien de plus. Mais si je découvre quelque chose qui ne me plaît pas, je fais payer au propriétaire.

Je lui lance un regard insistant et elle reste impassible, comme si la nouvelle ne lui faisait ni chaud ni froid.

-Vous allez le tuer ?

-Ce serait bien trop simple.

Elle effectue un léger hochement de tête et passe une main sur son visage pour dégager une mèche qui la gênait.

-Je ne sais pas encore quand ni comment je vais m'en prendre à lui, mais il s'en rappelera toute sa vie.

-Ce serait entièrement mérité.

The Golden Cage - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant