The Golden Cage - Tome 1

𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 43 - 𝓔𝓿𝓲𝓮

Lazaro donne un énième coup de rein qui m'envoie une nouvelle fois au septième ciel avant de finir en moi. Il m'embrasse le cou et sort de moi pour rouler sur le côté du lit.

La sonnerie de la villa retentit à plusieurs reprises et Lazaro fronce les sourcils. Il choppe son téléphone, mais le repose sur la table de nuit.

-Tu attends quelqu'un ? Demandé-je en me redressant légèrement.

-Non, mais ça doit être quelqu'un que je connais si mes hommes l'ont laissé entrer sur la propriété, me répond-il en appelant Kenna pour lui dire d'ouvrir la porte.

Lorsqu'elle descend, elle frappe à la porte en gloussant.

-Suprise hermano, mamá est de retour ! Ricane-t-elle avant de courir en bas.

-Mamá, souffle-t-il en se laissant tomber dans le lit. Oh mierda.

Il se tourne vers moi en passant une main sur son visage et soupire longuement.

-Prête à rencontrer ma mère ?

-Euh... Non ?

-Je crains que tu n'aies pas le choix. Va prendre une douche et prends ton temps pour te préparer, le temps que je calme ma mère qui va vouloir te sauter dessus.

Je hoche la tête en grimaçant et prends ma prothèse pour l'enfiler. Je me rends dans la salle de bain et me lave comme prévu avant de me demander quelle tenue je suis censée porter pour rencontrer... Rencontrer qui ? Ma future belle-mère ? La mère de mon fiancé ? De mon copain ? Cette relation est bien trop vague.

Je décide d'enfiler un ensemble rouge en satin composé d'une jupe taille haute et d'une veste avec des épaulettes. Ça ne fera pas trop chic, et ça reste dans mon style. Autant jouer le côté naturel, c'est comme ça que je me sentirais à l'aise face à elle.

J'enfile ma prothèse à paillettes rouge et passe des escarpins Louboutin que Lazaro a ajouté dans mon dressing en déménageant mes affaires, sous les conseils de ma styliste.

Je prend mon courage à deux mains et descend les escaliers où je trouve une femme ressemblant énormément à ses enfants. Elle a des yeux sombres et de longs cheveux noir bien brillants qui habillent sa peau dorée. Je sais d'où vient la beauté de Kenna et Lazaro maintenant. Il n'y a aucun doutes, ces deux-là sont bien les enfants de cette femme.

Le femme me regarde des pieds à la tête alors que Lazaro s'avance vers moi pour prendre ma main afin que je descende les dernières marches d'escalier. Un immense sourire naît finalement sur ses lèvres et elle porte une main sur sa poitrine.

-Dios mio ! Qué hermosa es ella ! Tendréis hijos espléndidos los dos, espero que sea para muy pronto sobre este tema ! (=Mon dieu ! Qu'est-ce qu'elle est magnifique ! Vous aurez des enfants splendides tous les deux, j'espère que ce sera pour très bientôt à ce propos !)

-Merci madame, je...

-Appelle-moi Verónica, je suis trop jeune pour être appelée madame !

Je souris et lâche un rire alors qu'elle avance vers moi pour me prendre dans ses bras.

-Je suis ravie de faire ta rencontre Evie, tu es encore plus belle que ce que Kenna a pu me dire ! Elle se détache de moi et se tourne vers Kenna qui dessine sur l'un de ses nombreux carnets. D'ailleurs, où est Alejandro ? Il n'a pas encore fait sa demande à ma fille ? Il serait temps que tu te marie et que tu aies des enfants.

-Mamá, je ne vais pas me marier avec Alejandro.

-C'est un bon garçon, tu devrais y penser.

-Laisse-moi tranquille, Lazaro est plus vieux, c'est à lui de se marier et d'avoir des enfants en premier. Tu as regardé autour du cou d'Evie d'ailleurs ?