𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 16 - 𝓛𝓪𝔃𝓪𝓻𝓸

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Cette fois, lorsque Evie arrive avec une demi-heure de retard, elle est vêtue d'une des robes les plus divines qui soit. Une robe à strass argentés, une fine ficelle qui passe autour de son cou et un décolleté plongeant qui nous fait automatiquement poser le regard sur sa poitrine. Une grande ouverture sur le côté de sa cuisse laisse apercevoir une ficelle de string assorti à la robe.

Merde, elle a bien plus de tissus sur sa peau que d'habitude, même si elle est la seule qui ne traîne pas en sous-vêtements ici, mais elle est encore plus splendide et désirable. Il va falloir un self control énorme pour ne pas lui sauter dessus et plonger tête la première dans son décolleté, une main sous sa robe.

Ma bouche s'ouvre légèrement lorsqu'elle se penche pour me tendre un verre de Matador, dévoilant une partie de sa poitrine bien ronde. Ses seins doivent faire la taille parfaite pour la paume de mes mains, et j'ai hâte de valider cette théorie.

Je le saisis en la remerciant et la détaille du regard.

-Tu es en retard, corazoncito.

-Je sais.

-Tu aimes te faire attendre, à ce que je vois.

Elle hausse les épaules et je lui demande de danser pour moi ce soir. Elle hoche la tête et avance vers la barre en roulant suggestivement des hanches. Je bois une gorgée de mon Matador et l'observe tourner autour de la barre avant de s'élancer dans les airs.

Elle a sûrement pensé que je ne la ferais pas danser aujourd'hui, ce qui explique sa tenue, pas très adaptée pour la pole-dance. Elle renverse sa tête en arrière et croise mon regard avant de reprendre sa danse sensuelle les yeux clos. Elle est tellement fascinante à danser d'une telle manière avec sa prothèse, sans que cela ne la gêne le moindre du monde.

Lorsque je vois qu'elle commence à être épuisée, je lui propose de prendre un verre pour se poser dans le fauteuil. Elle s'exécute et prend place dans le fauteuil face au mien, sa robe remontant sur ses cuisses bronzées.

-Eres una hermosa bailarina, corazoncito. (=Tu es une merveilleuse danseuse, petit cœur.)

Elle m'adresse un sourire et boit un peu de sa boisson. Elle jette ses longs cheveux blond foncé par-dessus son épaule et sa poitrine dépourvue de sous-vêtement bouge dans son décolleté.

Elle pose sa jambe avec une prothèse sur l'autre, et pendant ce mouvement, j'aperçois son sous-vêtement à strass. dios mío, j'ai juste envie de la rejoindre pour lui retirer et la déguster.

Je suis sûr qu'elle est certaine du pouvoir qu'elle a sur moi, parce qu'elle joue totalement de ses atouts aujourd'hui. Elle devrait savoir que jouer de cette manière, c'est jouer avec le feu.

Elle me lance un regard appuyé et sourit narquoisement en voyant l'effet qu'elle a sur moi. Je m'approche d'elle à pas de loup, la regardant comme si elle était ma proie. Une douce et délicieuse proie. La tentation, le diable incarné.

Elle soutient mon regard et ne fait aucun geste pour contrer le mien. Douce comme une rose, piquante comme une épine. C'est Evie toute entière. Fragile comme la glace, mais rebelle comme le feu.

J'ai envie de la déguster toute entière, de la faire devenir la reine de mon empire mafieux, de montrer au monde entier qu'il n'y a pas que les hommes dans ce milieu. Je suis sûr que celle splendide femme saurait être bien plus à la hauteur que certains mafieux.

Evie est une divinité, personne ne peut la surpasser. Mon désir pour elle est tel que je ne désire aucune autre femme en dehors d'elle, et aucune ne saurait me satisfaire à part elle.

Je prends place à côté d'elle dans le canapé rouge et elle continue à me regarder, son verre en main. Je fais un sourire en coin et prend son verre pour le poser sur la table basse.

The Golden Cage - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant