𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 55 - 𝓛𝓪𝔃𝓪𝓻𝓸

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-Evie, je dois y aller, tu as besoin de quelque chose ? J'interroge la jeune femme qui entre dans le salon.

Elle hoche la tête et lève son index en s'éloignant vers la cuisine. Lorsqu'elle est de retour devant moi, elle me tend le stylo injecteur qui lui servirait à ovuler. Elle n'adore pas faire ça alors quand je suis là, elle fait en sorte de me demander de le faire.

-Tu peux me le faire ? Lance-t-elle avec rapidité.

-Jusqu'à quand tu vas continuer à en faire ?

-Pendant le temps qu'il faudra. Il m'en reste dans la boîte, on continue.

Je hoche la tête avec un léger soupir. Elle s'injecte je ne sais quelle connerie, pendant je ne sais combien de temps. J'aimerais avoir des résultats, un de ces jours, mais elle me dit toujours qu'elle doit continuer. Je la laisse gérer, son gynécologue emploie trop de mots pour que je comprenne tout ce dont il désigne à chaque fois.

Je pose ma main sur sa taille et la guide jusqu'à la table de la salle à manger. Je m'installe sur un siège en prenant le stylo pour le poser sur la table. Elle relève son haut en détournant le regard, signe qu'elle est prête. Elle me dit à chaque fois que ça ne lui fait pas mal, mais je n'en suis pas si sûr. Elle frémit à chaque fois que l'aiguille entre dans sa peau.

Je désinfecte la zone et la préviens quand je pique. J'implante l'aiguille et injecte le produit. Lorsque j'ai fini, elle se tourne vers moi et me sourit avant de me remercier.

Je passe un bras dans son dos, et un autre sous ses genoux pour la soulever comme une princesse. J'avance jusqu'au canapé et la dépose dessus avant de l'embrasser.

-Toi, tu te reposes pendant mon absence, c'est d'accord ?

-Je vais bien.

-Evie, du repos. Tu cours à droite et à gauche en ce moment, pose toi juste aujourd'hui. Tu vas devoir t'y faire parce que je ne tolérerai pas que tu cours autant lorsque tu tomberas enceinte.

-Juste aujourd'hui alors.

-Ne sors pas de la villa, la plupart de mes hommes seront en réunion, je ne tiens pas à ce qu'il t'arrive quelque chose.

J'embrasse une dernière fois ses lèvres et jette un coup d'œil à ma montre. Je suis en retard, mais peu importe, maintenant c'est Evie avant le travail.

La jeune femme devra passer la journée seule puisque ni Kenna, ni Diaz ne seront là. Kenna est à la boutique et Diaz aussi, étonnamment. Il aide ma sœur pour que Kenna et Evie puisse se reposer en servant de caissier. Il n'a pas à se déplacer dans la boutique, et ça occupe ses journées. Rio et Alejandro seront avec moi, mais j'ai tout de même des gardes devant la villa.

Je sors de la villa et grimpe dans ma voiture en direction d'un entrepôt que je gère. C'est l'un de ceux qui me sert de cache drogue et cache argent en ce moment. Aujourd'hui, le lieu aura une sorte de réunion avec ceux les membres de la mafia. Ça me permet de savoir ce qu'ils veulent vraiment et s'ils ont des protestations.

En arrivant sur le lieu, les hommes sont déjà en train de boire et semblent m'attendre au vu des regards qui se braquent sur la porte lorsque je pénètre dans le lieu. Rio et Alejandro réclament le silence et un des hommes me tend un verre d'alcool que j'accepte avec un remerciement.

-Merci à tous d'être venus aujourd'hui. Vous pourrez tenir informé ceux qui sont toujours dans la ville, et si vous avez quelque chose à me dire de leur part, j'écouterai ces revendications comme s'ils étaient là. Pour commencer, quelqu'un a remarqué quelque chose d'anormal dans les rues ?

Aucune réponse ne me parvient en dehors des "non" et des têtes qui sont secouées de gauche à droite.

-Très bien, alors dans ce cas, je vais vous laisser la parole. Que ceux qui ont des revendications à faire lèvent la main. Tout ce qui est dit ici restera ici, et personne en dehors de ceux qui rompent le code d'honneur ne seront abattus pour leurs paroles.

The Golden Cage - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant