Fernandez

𝟏 - 𝐕𝐎𝐘𝐀𝐆𝐄

IRÈNE

Le soleil brûlant me réchauffa mes cuisses dénudées de mon short beige. Mes cours de biomédicale et d'anatomie tombèrent en flottant dans l'air chaleureux, créant un courant d'air frais. Mes études d'infirmière commençaient à me fatiguer.

La ville de San Diego n'avait jamais été aussi calme et silencieuse. Les bruits des mouettes internaient une atmosphère plus paisible macchabée instantanément avec Fox News* :

« En avril 2018, la ville de Sonoyta de l'État de Sonora et la ville Tijuana de l'État Baja California du Mexique ont été témoin d'un massacre par l'un des cartels les plus puissants qui est malencontreusement agrippé aussi à L'État de la Californie depuis 1978 par les Fernandez. Le cartel de Triunfante. »

Plus d'un an est passée suite à cette malheureuse tragédie provoquant la mort de plus cent soixante-quinze mille mort faillit toucher à poil près San Diego.

Les choses ont dégradé après l'annonce de Ramirez Fernandez Loera qui a révélé d'avoir cédé le pouvoir à son fils aîné, Alejandro Fernandez. Le jour même de son annonce, les Fernandez ont pris le pouvoir de Sonora bien que Baja California leur appartenait déjà.

Les Fernandez s'appropriaient le pouvoir par la force, répandant la terreur sur leurs territoires et en anéantissant toute vie. Leur trafic de drogue incessant volait des existences.

Et le gouvernement mexicain détournait le regard face à ces milliers de morts. Le trafic de drogue cause des millions de morts.

Quoiqu'il en soit, les horreurs commis par eux ne me regarde pas. Le fait qu'il soit des plus cruels me dérange pas tant que cela n'affecte pas mon entourage. Je subsistais parmi les vivants et cela dans les conditions les plus correctes qui en soient.

La porte d'entrée de la maison s'ouvrait, et mon frère apparu dans mon champs de vision.

- Alors ? Encore une mauvaise journée ? demandais-je.

- Une journée sous dette en plus, me répondis mon frère.

Les dettes étaient accumulée, moi et Allan, on se donnait la force afin de rembourser et de vivre paisiblement, car franchement la mort des autres était le cadet de nos soucis. Pourtant notre vie n'était pas si misérable.

On s'en sortait parfaitement et on vit même plutôt agréablement. Certes, durant mon enfance, nous étions dans la pauvreté ensemble. On a réussi à sûrement cette épreuve aussi.

- Et toi alors ?

- Une journée sous révision en plus, ris-je.

Il dépose à son poids-lourd sur le canapé à près de moi, avant d'appeler Sky - notre chien.

Sky accouru se posant au canapé avec nous, je passe ma main entre sa fourrure, blanche et fixe de nouveau la télé.

- Tu veux manger dehors ? me proposa mon frère.

Je dépose ma tête sur ses épaules avant d'annoncer :

- Des sushis ?

- Des sushis, rit-il.

Dans un marmonnement j'entendis : « comme maman les aimés »