𝟖 -𝐀𝐋𝐋𝐈𝐀𝐍𝐂𝐄

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IRÈNE


Mon cœur bondit en même temps que je me réveille. Couverts de sueur algide, mes yeux se déplacèrent vers la fenêtre illuminée de la lumière de la lune. Allonger, j'aimerais que cela s'arrête. Arrêter de penser. Respirer à nouveau correctement.

Les pensées qui refont surface. Le stress qui monte, le cœur qui s'accélère.

Tout ça à cause d'une seule pensé, je suis sous un autre toit que le miens. Dire que tout ça je ne le contrôle pas, j'essaie toujours de reprendre mon souffle, mais les pensées qui me tourmente lance des aiguilles comme si on m'arrachait le cœur.

Ces pensées noires on l'habitude de ruiner mes nuits.

Le souffle court, j'essaye de me calmer pour éviter l'heure de ma mort. Ma tête tournait continuellement alors que je ne bouge pas, mais j'ai l'impression d'être dans un manège à sensation.

Je n'ai plus aucun repère depuis mon arrivée chez les Fernandez.

Depuis mon arrivé ici, c'était la première fois que j'étais vraiment seul. Leonardo avait fait en sorte que les hommes ne soit pas en permanence avec moi, ce qui a causé un sacré bourbier avec son frère, Alejandro.

La chambre était des plus belle, si vaste et luxueuse qu'il m'était illicite.

Mon âme prospectée l'introuvable : la paix. Domiciliée au sein du toit de l'empereur d'un Empire corrompu subsistant dorénavant une nouvelle expérience irrévérencieuse.

Malsonnant comme les cris déchirants d'une branche, perçant le silence de la nuit et glaçant le sang dans les veines.

Demain, c'était le jour tant attendu au sein de la famille ou sous contrainte je me mariais. Une multitude d'émotions se bousculaient en moi, mixtes la frayeur et l'anxiété.

Bien que cette union fût le fruit de circonstances particulières

Et pour ajouter à cette complexité émotionnelle, demain était également mon anniversaire.

C'était une journée spéciale, chargée de symboles et de significations. On dit souvent que c'est le moment où l'on mûrit, où l'on prend conscience de notre parcours et où l'on se tourne vers l'avenir avec optimisme.

C'était donc une coïncidence troublante que ces deux événements se chevauchent, créant un mélange unique de célébrations et de réflexions.

Pourtant, malgré l'importance de cette journée, je ne pouvais m'empêcher de me questionner sur la nature de cette union imminente.

Peut-être était-ce la sentence de mes actes passés, une sorte de destin inévitable auquel je devais me soumettre.

Je me trouvais presque pire que cet homme qui allait devenir mon mari. Lui, au moins, ne cachait pas son passé ni ses actes.

Il les assumait sans complexe, comme s'il avait trouvé la clé de la liberté intérieure.

Dans cette introspection troublante, je ne pensais uniquement si j'étais prête à accepter cette nouvelle alliance sous contrainte, cette autre facette de ma vie qui allait se dévoiler dès demain, ou peut-être même aujourd'hui.

Endiguer les émois était d'un désagrément inévitable. J'avais l'art et la manière d'y parachever les choses aux périls des émotions.

Mon esseulée crainte était mon passé, mes pensées. Consumer mes alarmes, mes soucis, de nouveau était la frayeur des plus déplorables.

FernandezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant