𝟐𝟕 - 𝐋𝐀 𝐍𝐎𝐓𝐄

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IRÈNE

Avril 2018, San Diego, cabinet de psy

«
Encore plus rouge.
Ma chair était rouge. Plutôt sanglante.
Rouge tel que l'aube.

Elle ne devrait pas. Mais l'aversion qui s'en portait de mes ressentis était incontournable. Elle se fixait sur ma chair.

Quand surgit l'instant de ma confection envers mon psychologue ainsi, mes doigts s'adjoints de prendre leur pied à faire saigner ma chair d'un désir accablante.

Aux 13 étages du bâtiment, j'avais la certitude d'être proche de la mort.

Luke Moore. Mon psychologue.

Je n'étais pas comme les autres jeunes adultes. Leurs jeunesses se résumaient à planer jusqu'au lever du soleil, à perdre la notion du temps, de savourer de soirée en soirée.

Sortir, côtoyer, des sorties familiales tout cela était assimilable un rêve de parfum, ou la réalité demeurer tel fable horrifique.

Compte bien même, la contradiction était absente toute fait aussi. D'un certain coter, nous étions toutes pareilles, dans des parallèles opposés.

Mon rêve de parfum était Allan. Et ma fable horrifique, se résumer à autre que mes désirs et pensées, facteur de mes actions.

Et mon rêve tentait désespérément de voiler d'un drap blanc mes péchés, mais il ignorait le coter saignant, faisant sans cesse irruption.

J'étais persuadé que je ne guérirais pas, j'étais ignorante moi-même de ce que j'étais. Pourquoi pensais-je ainsi ? Pourquoi blessais-je autrui ?

Pourquoi continue t'il à m'envoyer chez ce foutu psy en sachant les résultats des actions ?

Il m'avait couvert. Peut-être bien que son poste de procureur fût une utilité chaotique ? Allan était corrompu.

Corrompu pour sa sœur. Et il guidait dans son chemin d'autres âmes qui en soient corrompu avec lui.

On dit qu'une personne hors des normes fixées par la société, ont une certaine difficulté à interagir avec d'autres.

Il n'en était pas question avec ma personne. Je n'avais pas du mal à me faites amis, je n'étais pas rejeté. Mon problème était mes pensées.

J'étais bien savante de ce qui se passait. Quand mon psy m'avait tenter d'annoncer qu'il en soit une possibilité que tout cela se conduise à la schizophrénie, je n'étais pas toute pantelante, cette nouvel devait me laisser abasourdie.

Je l'étais peut-être déjà atteinte.

Quand dans cette soirée pyjama elles étaient tous sous leurs couettes goûtant à la chaleur incontestable du lit, moi, j'étais sous une douche glaciale afin d'y remédier à ces pensées. Je voulais remédier à mes idées délirantes.

" Étouffe-les. Étouffe-les. Brûle la maison avec elles dans la chambre. "

Les hallucinations s'accompagnaient de ma raison perturbée. Ce jour-là, la douche avait un goût amer. Amer comme l'ocean. Mais le sel s'en coulait de mes larmes. Car je voulais penser autrement.

Durant toutes ces années, je me suis étouffé dans mes cachets et dans l'ombre protectrice d'Allan.

Car sans cela, mes exécrations, mes répulsions seront bien même arrivé. Mais ces médicaments n'avaient aucun effet sur mes pensées.

FernandezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant