𝟏𝟖 - 𝐑É𝐕É𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

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ALLAN

Avant le départ d'Edgar.


- Allô, Allan ?

La petite voix de ma sœur alors me fit stopper net, et je pressais fermement mon téléphone contre mon oreille, essayant d'entendre ce qu'elle avait à me dire à travers un écran.

C'était le numéro de la dernière fois. Elle ne m'a jamais appelé par son numéro, jamais. La réponse était évidente. Une bouffée de tristesse se trimbalait dans mes veines.

Sa voix m'avait fortement manqué.

J'étais catégoriquement convaincu qu'elle était prisonnière là-bas sous sa contrainte. Mais son manque de tentative d'aide ne faisait que nier insidieusement tout ce à quoi mes pensées faisant allusion et donc me forcer à me comporter comme un enfoiré, et cela, me répugnait.

Une combattante depuis sa naissance, elle avait surmonté des obstacles avec une grâce pleine de détermination et de courage, elle avait perdu notre père, supporter l'abandon de maman et surpassée la mort de son copain, celui avant le fils de pute d'Alejandro. L'unique qu'elle avait aimé.

- Allan, ne raccroche pas, supplie t'elle, écoute moi.

Prenant une grande respiration, essayant de renier la naissance de cette haine en penser qu'elle puisse aimer son mari, mon comportement était légitime.

- J'ai parlé avec Edgar...enfin je vais lui parler.

Edgar.

L'appeler avec son prénom en si peu de temps, est-elle si proche avec lui ? Avait-elle développé un minimum d'intimité avec d'autres membres ?

Les paroles de l'enflure me possédaient en résonnant à chaque centimètre de mon être.

« Tu ne savais pas que les couples en général baisent ? Tu veux que je te filme quand ta sœur brise sa voix en criant mon prénom ? »

La vérité était nichée dans ses dires, ses paroles respiraient l'authenticité.

Que ça soit avec ou sans le consentement de ma sœur, des fils de putes de son genre se serait défoulé sur elle.

Mais si c'étaient sous sans consentement, un drame aurait pris naissance, parce que ma sœur aurait perdu la raison, une tentative d'homicide même pouvait surgir si on lui faisait un mal de telle.

Mais rien, je n'ai rien entendu, dans ce cas-là avec consentement...

Stop ! Rappelle-toi de sa tristesse ce jour-là, tu penses qu'elle aurait pu coucher avec lui ?

- Je, continue-t-elle, je vais lui dire que notre père avait ôté la vie du sien, donc ne rentre pas à la maison, cache toi, le temps qu'il se calme, d'accord ?

Échouant des sueurs coulant de mon épiderme précautionneusement, lentement.

Je me glacier instantanément, j'avais dissimulé cette attaque durant toutes la formation d'Irène après ça, j'avais lâché l'affaire.

FernandezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant