𝟏𝟓 - 𝐂𝐎𝐋𝐋𝐈𝐄𝐑

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IRÈNE


Mon mollet se désaltérant des gouttes s'écoulant avec fluidité, au crescendo. De la face palmaire de ma main droite, décrassant la buée sur le miroir, dans la salle de bain luxueuse, je vis ma silhouette dans cette serviette humide.

La limpidité de mes pensées était plus transparente quand ma peau entra en collision avec l'eau comme la brume d'un paysage se dissipant affichant la belle vue.

Encombrant et pesant, mes cheveux avait retrouver de l'éclat.

Sortant, l'air circulant dans la chambre me tapa au plein visage. L'ombre accompagnée du corps rigide d'Alejandro affablé sur le lit a l'autre bout de la pièce me laissait toujours sans voix.
Il dormait ?

L'ombre du corps rigide d'Alejandro s'était abandonnée sur lit en se vautrant, cherchant à sombrer dans le sommeil.

Sa somnolence accaparait tout l'espace de la pièce. Être témoin d'une scène si commun, si ordinaire, si trivial, si courant, me laissa pantois.

C'est tellement pour des personnes lambda, humains, qu'être l'observateur de son corps en était un choc.

Comment un démon qui règne dans les ténèbres pouvait dépendre de ce besoin vital de dormir ?

Démon.

C'est le surnom parfait qui lui correspond de chaque centimètre de son être anxiogène, sinistre.

Son halo, son aura étincelante au brasier de l'enfer de sa sphère, son cosmos morosité
délogeait de lueur, de rayon phosphorescence.

Ouvrant délicatement ma valise, réfléchissant à une tenue, j'étais comblé de voir mes vêtements et non ceux qui ont été acquérir de la carte de cette famille.

- Putain ! s'exclama Diego rentrant sans toquer.

L'éducative sociale n'a pas été inculquée de manière uniforme dans cette famille.
Bon sang, il connaît le savoir-vivre ?

Me levant automatiquement perturbé, Alejandro souleva ses paupières épuisées de manque de sommeil.

Voyant son cousin puis pilotant ses pupilles glaciales sur moi, il se leva à brûle-pourpoint.

- Va te faire foutre, articule la voix fatiguée d'Alejandro, débarque encore une fois comme ça dans ma chambre, je t'arrache les couilles.

Se levant de vitesse, il récupère la conversation pointant son regard sur moi, particulièrement sur mes parties dénudé :

- Va dans le dressing, toute suite. Dépêche-toi.

Je devais garder mon sang-froid, m'empêcher de garder cet esprit, mais cette pensée de lui répondre m'obsède.

- Je ne suis pas, commençais-je contrarié, ta putain de soubrette.

Ne laissant pas le temps de parole à ce dernier, je fis quelque pas prompt devant l'opulent dressing à mon mari.

Mari ? Le penser m'octroie la migraine.

- Demain, résonna la voix de Diego même à travers le dressing, Christian va débuter le plan avec le procureur.

Voilà un sujet intéressant. Ils ne comptaient pas foutre mon frère en paix. Qu'est-ce que je raconte ? C'était l'unique but de cette "alliance".

- Elle va t'entendre, parle doucement.

FernandezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant