𝟐 - 𝐑𝐄𝐌𝐏𝐋𝐀𝐂𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

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IRÈNE




Une fois garé dans le parking de l'hôpital, je contemplais le soleil traversant à travers de la vitre de mon véhicule. Plaquant ma tête sur le volet, je pensais à Allan.

Est-il dans l'avion ? Et s'il ne réussissait pas à résoudre l'affaire avec les Fernandez ?

Étant absent de stupidité, toute sorte de prévoyance devait donc siéger cette situation hasardeuse. Pour un rien, un étripage couvrant l'intégralité de San Diego pouvait accourir des Fernandez.

Être domicilié dans la même ville qu'eux n'a jamais été rassurante, c'est assimilable à nager dans un bassin bondé de requin, on peut nager avec, mais sans avoir l'esprit tranquille.

Songeant aux agissements des Fernandez, une douleur naît tel un épieu en fer brûlant glissant au creux de mon rein.

Je pivotais la tête autour de la vitre et clôturer les yeux, cela faisait une perpétuité que le soleil n'était pas si vigoureux et cela m'évoquer la chaleur et le confort des bras d'Allan que j'ai eu du mal à évacuer.

La pluie avait en définitive cessé. Mes commémorations d'enfance me repasser, singulièrement l'histoire que mon père me narrer : la pluie était en réalité les péchés employés par les serviteurs de Dieu dans ce monde.

Chaque goutte qui heurte le sol accentué la joie du diable, mais il suffisait qu'un seul serviteur se repentît pour avoir comme prime le beau temps.

Dieu. Un mystère non résolu.

À mes souvenirs, mes parents étaient de bon croyant, mais difficile de dire si moi et Allan on en avait hériter.

Après avoir verrouillé ma voiture, je m'orientais en voie de l'hôpital, je notais de suite le regard saugrenu des vigiles qui sont posés sur moi. Au cours d'un instant d'accalmie, je me sollicitais si je me suis accoutré de façon vulgaire pour m'observer de la sorte.

Il n'y rien de spécial dans ma tenue, je me suis satisfaite de mettre un blazer noir en cuir avec un simple body noir, une jupe grise ainsi que des botte noir. Mes cheveux lisse sont lâchés sans aucun accessoire.

Les regards scrutateurs des vigiles se fixent sur mes jambes, voire même sur ma cicatrice, je pénétrais résolument à l'intérieur de l'établissement hospitalier. Ce parfum que l'on n'atteint nulle part ailleurs grelotter de mes narines.

L'odeur de l'hôpital qui ajuste un climat de confiance et sérénités m'octroyait de l'inquiétude pour la première fois.

Je constatais Elay au loin. Les sourcils froncés, il bavarde avec la dame prise en charge de l'accueil.

Il surgissait tout juste, il ne portait pas sa blouse blanche. Vêtu d'un simple t-shirt vert sans motif et d'un pantalon noir mettant en utilité ses vastes jambes, il était condensé.

Nos regards se rencontrèrent en un bref petit moment, il amorce un sourire. Il fait signal d'adieu à la femme de l'accueil qui n'avait pas fini de lui causer, ultérieurement elle le salve de la face.

Je me mets à rire niaisement, son assiduité me suffit d'évadée l'intégrale d'émotion néfaste me pressant au plus fond. En me déplaçant vers lui, je remarque, Mei au coin de l'ascenseur de l'étage.

Traquant ses cheveux rouges de son visage, elle converser avec le directeur de l'hôpital ou plutôt le directeur lui blâmer quelconque chose. Elle maintenez la tête contrebassiste comme si elle se justifie puis un temps le directeur larguer un coup d'œil hâtif vers mon orientation et se livrer à causer de nouveau.

FernandezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant