ig : akiiirraaa.aaIRÈNE
Les heures semblaient se multiplier, s'allonger. La nuit était d'un fardeau colossal, et de la journée ennuyante.
Bien que je me sois absenté des présences de la famille des plus connues de l'Amerique Latines, s'en était tout autant désagréable. Résider seul sous un grand toit où chaque parcelle était synonyme d'un luxe inhabituel, me causer une autre migraine.
Ces migraines épouvantables me poursuivent, et cela, depuis plusieurs mois.
Détendre ma haute queue de cheval pouvait agir comme un onguent pour cette migraine, mais en revanche, mes cheveux étaient médiocre. Sans aucun entretien, terne et avide d'affection.
Je roule sur le dos - sur le canapé - en essayant de reprendre mon souffle, mais il n'y a pas assez d'air dans la pièce pour apaiser cette sensation.
Je détestais le fait d'être cloîtré entre quatres murs.Mes yeux s'arrêtent sur le journal intime sur la table basse du salon. J'étais si épuisé que les mots me paraissaient entremêlés dans un tourbillon d'insomnie, ce qui rendait la lecture impossible.
Je levais ma main au-dessus de ma tête et contemple l'anneau encerclant mon annulaire. Tout ce cirque était contradictoire de la culture traditionnelle des mariages. Et la bague tout autant.
La couleur argentée du métal détenant une pierre noir scintillante demeurait contournée de superstition. Quand mes doigts entra en collision avec la pierre, une cascade d'émotion semblait y loger perpétuellement dans le diamant.
« Tu enlèves cette bague, je t'arrache le doigt. »
Autrefois m'avait averti l'homme sous statue de "mon mari".Franchement, me laisser être obsédé en y penser à celui-ci en devenait maladive.
La ou les pensées étaient sous la dictature d'Alejandro, se faisaient lancinantes. Les raisonnements ou son prénom passé en était affligeant au cœur de la conscience.Mes mains se laissent prendre la télécommande de l'écran divulgateur. J'allume la télévision, défilant sans fin les chaînes, mais rien d'intéressant ne parvient à m'arrêter.
Aucune nouvelle d'Allan.- La poisse, murmurais-je fixant le plafond majestueux.
Jouant sans interruption avec le tissu de mon t-shirt noir, une chose fut marquée par mon esprit : la petite boîte rouge dans la chambre que j'avais occupée.
À mon arrivé, la chambre s'était absentée de cet objet. À ce moment, mon souhait le plus noble était d'en découvrir le contenu. La journée ne témoignait pas d'activité plus au moins divertissant.
D'un mouvement vif, je me suis levé d'un coup, ajustant mon short en coton avec précision.
Les mains chassant inévitablement dans les poches, je me suis hâté vers l'accès de la chambre, sans même établir le moindre contact visuel avec les domestiques et les imposants gorilles qui faisaient office de surveillance pour la famille.Finalement, atteignant la porte de la chambre, qui s'est ouverte en grinçant, dévoilant la présence d'une boîte soigneusement posée sur la table, juste en face du lit.
Mes yeux se sont alors rencontrés avec ceux de la domestique qui s'était adjointe minutieusement ajustée les draps du lit.
Prenant la boîte, l'humidité du carton, happé par la profondeur la couleur rouge, je défais le nœud. Mes iris tissent un lien avec le contenu. Instantanément, les frissons se tracent à l'échine, frisottant et pointue.
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Fernandez
БоевикUne ville balnéaire, un pays en proie aux flots tumultueux de la discorde. Une cause ? Une organisation. Alejandro Fernandez Diaz, un dirigeant puissant, cruel et célèbre pour sa férocité mythique ; il possède tout un monde. Allan Serenity, réputé...