𝟒 - 𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐔𝐓𝐄𝐒

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ALLAN


La forte pluie qui a fait rage toute la journée a cessé une heure avant, quand venait la saison des pluies, les trépidations étaient inéluctable. La nuit avant mon départ avait été un cauchemar, les fenêtres de mon cabinet de procureur grinçaient et gémissaient continuellement sous les assauts du vent brutal qui suffoquait comme une lame volante.

Le serveur me déposa mon expresso sur ma table avant de disparaître discrètement.

Mes yeux toujours sur les documents sur les Fernandez que je le refermais étroitement en attendant Éric qui ne tardait pas à rentrer dans le café.

- Monsieur Serenity, dit-il ce dernier avançant sa main pour me la serait.

Je me levais et lui rendis son salut en lui serrant la main avant de commenter :

- Allan, appelez-moi Allan.

Il hocha la tête avec un sourire satisfait graffé aux lèvres.

- Alors, dites moi votre plan, Allan. Même s'il ne fonctionnerait pas. Ne pensez-vous pas qu'il fallait réagir avant ?

- Bien que cela ne vous parait pas possible, je suis sur cette affaire depuis plusieurs années, répondais-je les lèvres écarquillées de mon sourire serein.

Il me détaillait sans émettre d'un jet, cherchant les réponses à ses questions transperçant ses pensées foisonnant de thèse clairvoyant. Le serveur fermait le café et nous rejoignîmes avec alanguissement.

Éric avait fait en sorte de nous libérer cet endroit afin de mieux conférer sur le trafic de drogue des Fernandez. Il déposa un dossier et disparu de même que son apparaissons.

- Pourquoi avoir accepté cette affaire ? Quel est votre plan ? L'Agence fédérale d'investigation vous a bien pris pour cette opération, car personne d'autre ne se présentait et il ne se voyait pas résoudre cette affaire seule.

- J'ai mes propres raisons, quant à mon plan, le secrétaire de la Sécurité du Mexique a dû vous en faire part.

- Racontez-moi.

- Écoutez-moi bien monsieur Éric, nous n'arrêterons pas le trafic de drogue. Ce n'est pas possible, nous al-

- Je savais que vous n'étiez pas qualifié pour ce genre de choses, il faut croire que vous n'avez pas hérité de l'intelligence de votre père, me coupe-t-il avec son intervention peu refléchir.

Importuner par ses critiques entamés sans imputer une ouïe minutieuse, je larguer un coup d'œil vers mon portable. Un appel manqué.

Il était d'ici peu 21 heures, je ne me vois pas rester ici jusqu'à minuit, et donc repris la maîtrise de la discussion pour en aboutir au plus vite :

- Je n'ai pas toute la soirée donc si vous avez toujours vos bonnes manières, évitez de me couper la parole.

Il acquiesçait les sourcils arqués.

- Nous ne pouvons pas arrêter le trafic de drogue, ni le trafic d'armes, mais nous pouvons le prendre en main, le contrôler. Nous allons prendre le contrôle du trafic de drogue en nous alliant à un autre cartel. Monsieur Éric, vous comme moi ainsi que tous les habitants de la Californie supportons difficilement les crimes commis par les Fernandez, nous pouvons tous nous trouvez mort demain. Si nous voulons arrêter les Fernandez, il faut d'abord prendre le contrôle du trafic de drogue, ce coup de pression va conduire Alejandro Fernandez à faire des erreurs et nous bâtirons le coup final qui le ferait descendre de son trône.

FernandezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant