ALEJANDRO
Je fixais Aren, attaché devant moi, je sentais cette impatience familière brûler dans mes veines. Chaque seconde où il refusait de parler était une insulte, une trahison que je ne pouvais tolérer.
Arracher les lèvres de ce fils de pute, étaient ma volonté le plus fort.Le silence de cette cabane, seulement troublé par les gouttes d'eau qui s'infiltraient du toit pour s'écraser sur le sol en un rythme lent, ajoutait une tension.
Mei, évanouie contre le mur, n'était qu'une autre pièce dans ce jeu macabre, mais elle me servait d'avertissement pour Aren.
Je m'approchai de ce chien, m'abaissant juste assez pour être à hauteur de son visage. Son regard, empli de haine et de défi était un brasier que je comptais éteindre et son putain de regard me pousse à lui foutre un nouveau coup de pied dans la gueule.
D'un ton doux, presque calme, je murmurai :
— Aren...Aren...Aren, combien de temps encore penses-tu pouvoir résister ?
Son silence, ce mépris arrogant, alimentait mon irritation. Il gardait les lèvres serrées, sa respiration irrégulière et haletante.
Derrière moi, Christian attendait silencieusement, prêt à agir dès mon signal. Je me redressai, feignant l'ennui, et fis un simple signe de tête.
Christian s'avança et avance avec désir de lui nuire la vie, il fit pénétrer l'aiguille pointue dans l'une des narines à ce connard qui pousse un cri étouffer.
Juste assez pour qu'il sente la menace, pour qu'il sache que chaque action qu'il fait avait un prix. Aren hoqueta de douleur, ses muscles se tendant alors qu'il essayait de retenir un cri. Un sourire satisfait étira mes lèvres.
— Aren, quand un chien mord son maître, il faut le discipliner à nouveau.
Il me lança un regard rempli de dégoût, ses dents serrées, puis murmura d'une voix hargneuse :
— Aussi loin que t'ira, je ne dirais rien.
Un rire sec m'échappa. Son comportement était pathétique, mais je reconnaissais en lui cette fierté insupportable, ce besoin de se croire intouchable.
— Très bien, dis-je d'une voix glaciale. Si c'est ce que tu veux, je pourrais passer le bonjour à ton fils, comment il s'appelle déjà ? Juan ?
Je fis signe à Christian de continuer, et cette fois, il saisit le long tube et d'une force brutale, le força dans la bouche d'Aren qui se débattait, la bouche grande ouverte et incapable de résister. Christian s'empara ensuite du seau d'acide, prêt à le verser.
Le cri qui s'échappa de ses lèvres résonna dans la cabane, brisant un instant ce silence étouffant, voulant dire une chose, il savait qu'il était temps de parler.
Je l'observai, ses muscles contractés, sa respiration coupée et sentis cette satisfaction en moi, ce plaisir de voir sa résistance céder un peu plus. Puis, je m'avançai à nouveau, approchant mon visage du sien.
— Tu veux parler? dis-je en chuchotant. Dernière chance.
Il me dévisagea, ses yeux remplis de rage, de désespoir aussi. Christian retire finalement le tube de sa bouche. Je vis ses lèvres trembler, un soupçon d'hésitation, mais sa voix finit par fendre l'air, rauque et remplie de haine :
— Leonardo..., bégaie-t-il.
Ses yeux se fermèrent brièvement avant qu'il ne rajoute dans un murmure :
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Fernandez
ActionUne ville balnéaire, un pays en proie aux flots tumultueux de la discorde. Une cause ? Une organisation. Alejandro Fernandez Diaz, un dirigeant puissant, cruel et célèbre pour sa férocité mythique ; il possède tout un monde. Allan Serenity, réputé...