𝟏𝟔 - 𝐀𝐑𝐑𝐄𝐒𝐓𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

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ALEJANDRO


L'entrepôt était brassé de l'odeur de cadavre en décomposition et de drogue. La lumière se faisait rare. Une fine source de luminosité traversant d'une pièce éclairée de la lune se soustrait néanmoins.

- Les dégâts ? entamais-je parlant de mes champs.

- Pour l'instant rien, me répondit Armando, mais les tentatives pour nuire sont plus fréquents.

L'idée de saboter mon business est conduite à un seul chemin : la mort. Pablo, examinant les fiches des cultivateurs de coca et agriculteurs, reçut un appel.

- Je vais l'informer toute suite, raccrochai mon bras droit. Jefe, un Ignacio veut te voir, ça fait des semaines qu'il tente.

- Ignacio ? Le fils de Miguel ? Faites le rentrer.

Un gamin de dix-huit ans fit irruption dans la pièce suffocante de manque d'air frais. D'air simplement. Chevauchant vivement, il trébucha se ridiculisant.

- Que veux-tu petite merde ? Inutile de te redresser, tu es en bonne position.

- Alejandro, bafouille-t-il réajustant sa moustache, laisse nous faire nos affaires en passant par Mexicali, c'est-

- Chut, le coupais-je pointant mon doigt sur les lèvres, tu veux faire le patron sur mon territoire ? Je ne laisse même pas mon père faire passer ses médicaments sur mon territoire, pourquoi je le ferais pour toi ?

- Alejandro, moi aussi, je veux briller, rien qu'une tonne de cargaison, ça dura seulement six jours.

Mon rire sarcastique s'attachant sur les mûrs traduisant la contradiction de ses pesées, les inepties lui firent décrocher le peu de confiance de ses paroles.

- Tu sais pourquoi je suis le meilleur dans ce domaine ? Parce que je fais mes livraisons en 24 heures. Le plus tard était en 39 heures.

- Don Ale-

- Et la clé de mon business ? le coupais-je de nouveau. La discrétion. Aucun gringo et fédéraux du Mexique ont pu prouver mon marcher. Et aujourd'hui un gamin se déploie face à moi pour faire passer sa marchandise sur mon territoire en six jours ?

Mes hommes se misent à pouffer. Je vis sa mâchoire se contracter sous l'humiliation pesant de mes mots.

Avec ou sans mon accord, ceux qui tentaient de faire passer leurs marchandises ou faire la loi sur mon territoire fusionner avec la terre.

Avec son peu d'expérience dans le domaine, il se présente face à moi, je sentais le sang passant par mes veines bouillir.

- Sais-tu, me rapprochais-je du gamin, comment marche un cartel ? Sais-tu pourquoi mon organisation est toujours debout ?

- Sa marche en trouvant des clients et oui je sais pourquoi, parce que tu es Alejandro Fernandez, le fils de Ramirez Fernandez, répond-il sur de lui.

Ses réponses peu réfléchis et formulais de ses pensées absurdes me foutais déjà l'envie d'en finir avec lui. Posant mes mains sur ses épaules, son corps sursaut a l'encontre de mon regard.

Le fils a Ramirez Fernandez ?

L'enfoiré.

- Faux, prendre le contrôle, employé la main-forte dans le but que de réduire la concurrence et l'apparition d'autre marchés, voilà comment ça marche.

- Tu vas laisser passer notre marchandise sur ton terrain ? changea de sujet le mioche.

M'éloignant de sa faible silhouette, d'un simple signe de main ordonnant à un de mes hommes le faire sortir, je pris une chaise avant de m'abandonner dessus.

FernandezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant