insta : akiiirraaa.aaIRÈNE
À chaque fois que mes paupières tombées, la silhouette de Leonardo disparue, comme si son âme abîmé fugué.
Il n'était donc pas là ?
J'étais absente de joie, de foi, je demeurais comme un sol, où la poussière dissimulée la discorde de mes actes et pensée, où le chagrin n'était qu'un mirage voilé d'une béatitude irréelle.
Mes yeux se stabilisaient ainsi sur la glace d'une décoration couverte de cristal. Mon physique n'était que Fernandez, sans une once d'imperfections.
Qui étais-je ? Ma personne fut transpercée par l'apparence de cette femme qui n'est autre que moi. Car je n'étais qu'inconnue pour moi.
Âpreté de tout charme, entre les bras d'un trafiquant de drogue, vivant dans la gloire de l'argent, néanmoins absentés de lumière, incarcérée dans les ténèbres inexplorées, où la mort, le diable, méprisaient d'y faire présence, mais l'âme d'un humain était enchaîner des cris imperceptibles d'une souffrance.
Je l'étais moi cet humain.On me dédaignait dehors, et au sein de cette famille. Dehors, j'étais l'épouse d'Alejandro Fernandez, aucun autre argument n'était nécessaire pour que les gens me haïssent.
Au sein de la famille, j'étais la sœur d'Allan Serenity, l'ennemi primordial. Et ma place n'était figurée nul ailleurs que dans les bras de mon frère.
Et lui, résider entre la vie éphémère auprès des vivants et la vie perpétuelle auprès des défunts.
Réveille-toi Allan.
Réveille-toi.
Il le faut, pour y arriver à notre fin, pour se retrouver.
Attends-moi encore un peu.Il n'avait pas cessé d'être le fruit de mes pensées, et de la douleur de mon cœur. Mais le plus gros chagrin, était frappé par l'âme.
La musique autour était comme lointain, inaudible, seul l'acharnement de mes battements inégalé était d'une audition palpable, créant ainsi un écho contradictoire des battements irréguliers de mon fraternel.
Le fond d'une pensée est perceptible d'un seul regard réduit sous silence, me répétait autrefois Allan.
Est-ce que tu as réussi à lire dans mes pensées ce soir-là ? Est-ce que tu as saisi mon désir suppliant "sors moi d'ici Allan" qui était dans mes pensées ?
Il n'y rien de plus douloureux, qu'une âme former d'un autre. Elle en est dépendante, autant que l'océan est dépendant de larmes, lui accordant la promesse de son goût amer.
Le désir se manifeste ardemment. Le désir, la soif de tuer.
Au plus sombre des pensées, aussi corruptibles que probe.
L'âme était morne, mais l'esprit demeurait une lame aiguisée.Quel goût avait de te tuer Alejandro ?
Posséder l'écarlate liquide - son sang - à chaque liard dérisoire, en être couvert. Rien que d'y faire passer à l'esprit était naissance d'excitation sans égal. Ma chair voilé seul à lui de son sang.
Oh, bordel, c'est si... jouissant.
Avoir même le goût de son sang sur mon palais et merde...je ne mourais pas avant ce jour.
Je m'emporte ainsi au abysse de ma noirceur :
« Son corps n'était que mien, à ma possession, j'étais le seul dictant entre nous.
Le corps glacial d'Alejandro était inanimé, sans une pointe de vie, et l'unique facteur de sa cause était ma personne.
Encore.
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Fernandez
ActionUne ville balnéaire, un pays en proie aux flots tumultueux de la discorde. Une cause ? Une organisation. Alejandro Fernandez Diaz, un dirigeant puissant, cruel et célèbre pour sa férocité mythique ; il possède tout un monde. Allan Serenity, réputé...