IRÈNE
La voix de Rosa m'interpellait sous le silence pesant de Carmen. Rosa fit tout un tour me regardant des mêmes yeux inondant de son frère.
- Elle te va très bien, ça va ?
Mes douleurs de règles n'étaient pas inhabituelles mais cette fois, avec la famine me démangeant longuement, la fatigue dominant et l'espoir envolant, je me sens face aux portes de la mort.
Mes règles, on fit leur apparaissons dans la pire période de ma vie. Et pour couronner le tout ma jambe me faisait tellement mal qu'il semblait s'arracher. J'avais tellement du mal à marcher, je n'en pouvais plus.
- Comment tout peut bien aller dans cette situation ?
Ma haine pour Alejandro était si étendue que je la léguer sans une vraie volonté à son entourage. Une haine si spacieuse et profonde qu'elle égalait à une haine dans laquelle on pouvait se noyer, comme on se noierait dans une barrique de bière.
Sa ressemblance avec Alejandro était que physique.
Le visage de Rosa se déformait, sans un brin de sons traversant ses lèvres.
- Viens, je vais te maquiller, t'a une mine affreuse, souffle-t-elle. Carmen dit leurs de préparer la voiture, on ne va pas tarder.
- Monsieur Alejandro, est-il au courant ? la questionnait les yeux fixés sur le lit.
- Diego est au courant.
- Monsieur Alejandro ?
Son visage angélique pris forme d'un démon de même que son frère, se décomposant à bride abattue, elle me fit signe de me placer devant le miroir et se retourna aussitôt, faisant face à la servante.
- À part moi et ma sœur qui d'autre est à la maison ?
- Personne, madame.
- Alors tu la fermes et obéis. Alejandro n'a pas le droit de commenter sur ça, il n'est même pas venu nous accompagner.
Elle exécute sans dire un mot et sortit de la pièce en silence. Mon ventre, gargouillant, coupa le silence instantanément.
- Tu veux qu'on mange quoi ? me questionne-t-elle avec sourire.
- Pourquoi tu es si gentil avec moi ?
- Pourquoi ne le serais-je pas ?
- On va continuer à se répondre en se questionnant ?
Elle rit, avant de s'installer à mes côtés et prit quelques produits avant de noyer mon visage avec des crèmes. Je la laisser traverser tous mes traits de visage sans un mot.
Camouflant mes cernes avec son correcteur, en ajoutant un peu de blush afin de me donner une bonne mine et en réajustant mes cils de son mascara, j'avais une tête moins affreuse.
🃁
Nous nous installâmes dans un 4x4 noir, devant deux hommes, Rosa sur son téléphone. Son regard se posa de nouveau sur moi.
- Ce n'est pas difficile à entretenir tes cheveux Elles sont très longues.
- Non, déclarai-je sèchement.
Elle hocha la tête gardant ses yeux aux iris glacial sur tout mon corps. Le chauffeur se gara et nous ouvrit la porte, les hommes descendants, réévalue leurs armes.
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Fernandez
ActionUne ville balnéaire, un pays en proie aux flots tumultueux de la discorde. Une cause ? Une organisation. Alejandro Fernandez Diaz, un dirigeant puissant, cruel et célèbre pour sa férocité mythique ; il possède tout un monde. Allan Serenity, réputé...