𝟏𝟗 - 𝐒𝐔𝐑 𝐋𝐄 𝐓𝐎𝐈𝐓

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IRÈNE


Le départ à Edgar avait un forger un silence épineux étant issu de notre dialogue de thème lugubre.

Des échanges de regard avaient transpercé le ciel sombre, mais sans une once d'échange oratoire ; Alejandro et Diego avaient quitté la demeure sans que leurs pas n'aient perturbé mon existence, leur départ n'ait aucun impact sur ma personne.

De Diego, je ne crains rien, mais Alejandro avait le penchant à me détériorer le peu de paix indigène.

Domiciliée dans ce manoir avaient des répercussions substantielles et ça chaque réveil, mon cerveau était le principal affecté. La remontée des pensées sombres, en était épuisante.

La corruption de la résidence était la source des remontées d'élucubration incongrue.

Honnêtement, ma stabilité mentale m'inquiétait davantage que ma relation avec mon frère.

Les méditations de "et si" s'élèvent comme des réflexions profondes.

Et si je n'étais pas monté dans cette voiture étrange ?

Et si Allan ne m'avait pas réveillé ce jour-là ?
Et si je n'avais pas utilisé le portable à Alejandro pour contacter mon frère dans cette boîte de nuit ?

J'ai contemplé l'écroulement de mon existence, une métamorphose inéluctable.

Il est impossible de faire machine arrière, il n'y a pas de rétrogradation envisageable et une partie de moi était consciente que j'étais voué a ce trou.

Accepté. Devais-je accepter mon destin ?
Corrigeons, devais-je me soumettre à ce destin tracé par Alejandro ?

Indubitablement, la suprême option est de se plier. Afin d'assurer ma vie et y compris celui de mon frère.

Mais ma liberté ? Mon frère ? Étais-je prêt à abandonner ma vie ordinaire ?

Corrigeons, étais-je capable de me soumettre ?
Ma vie d'avant me manquait au plus au point.

Dans le jardin, les yeux sur la piscine, dans laquelle, mon âme a franchi de justesse les tracent à mon père, autrement parlant, la mort.

Je ne sais pas si je devais remercier Leonardo ou le bon Dieu qui n'était jamais là.

Leonardo. Cette famille était un mystère de tous ses angles. Leonardo était tout sauf de taille à la portée de ce nom.

Il était...humain. Du moins ont m'avait préservé une partie de ses activités. Mon cerveau est accablé par la multitude de ces questions incessantes, l'assaillent sans répit.

Pourquoi Leonardo agit-il ainsi ?

Pourquoi la relation d'Alejandro et de ses frères et sœurs est-elle si dégradée ?

Quel lien cette famille avait avec Antonio ?

Que c'est réellement passé lors du massacre en 2018 ?

Mais plus intrigant... Où est la mère aux enfants de Ramirez Fernandez ?

Qui est la mère des jumelles et des trois frères ?

Ils étaient tous déficients de parents réunis. Mon esprit n'était ainsi loin d'être sage en lieu et place de profiter de mes seuls instant seul, elle inspecta sans discontinuité de manière incessante l'origine des interrogations rampant en parallèle à chaque recoin de mes cogitations.

Ces derniers temps, les gardes agités, les servantes paniquées et les râlements des esprits vivant sous de toit, étaient remarquables de telle intensité que de ma chambre prisonnière, j'en avais la vue.

FernandezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant