Fernandez

𝟗 - 𝐌𝐄𝐍𝐒𝐎𝐍𝐆𝐄

IRÈNE

La journée avant le mariage

- Trouver le et réserver lui la même mort que Sergio a fait pour ceux du Maneadero, ordonne le vieux à la table.

C'était le père d'Alejandro, Rosa, Petra, Leonardo et du fameux Sergio. Le seul ayant survécu avec sa sœur au massacre d'il y a quelques années.

- Sous les caméras ? s'enquiert Christian.

Leonardo était à l'autre bout de la table, entre les mains son portable, il évitait tout sujet de ce genre.

Ma curiosité ne faisait que s'enflammer, il y avait tellement de mystère à travers cette famille que je m'y perdais.

Ce matin Rosa m'avait présenté les autres membres de la famille. Sergio, le plus jeune des enfants à Ramirez, les cheveux rasés avec une petite moustache et un début de barbe au bout du menton ; Hilda la sœur d'Edgar, celle qui avait accompagné Rosa pour me ramener ma robe, ses cheveux bouclés était encore une fois lâcher ; Mia, la grande sœur a Edgar, les yeux brun foncé, avec une touffe de cheveux moins boucler que ceux de sa sœur, ses cheveux châtains étaient tellement abîmés que je les percevais de ma place ; Julia, la tante à Rosa, elle semblait être plus vielle du père à Alejandro, elle me juge à travers ses lunettes et ses rides pendantes. Puis il y a Federico et Taliana, Federico le mari a Petra et Taliana la femme a Christian.

- Vous avez fait quoi des médecins ? continue le vieux.

- Mort, avec l'autre qui s'est fait opérer, lâcha Alejandro entre deux bouffer.

- Bien, le message a été passer comme il le fallait.

Mort. Vient t'il d'annoncée, et je me retrouve plongé dans un océan d'émotions tourbillonnantes qui semblent prendre vie dans les profondeurs de mon estomac.

Chaque sentiment est si intense, si palpable, que je me perds dans cette tempête intérieure qui fait rage en moi. Et c'est comme ça que les question sans cesse se manifeste.

Pourquoi avons-nous été forcés de procéder à cette opération, si finalement ils ont tous été éradiqués, y compris l'homme sur lequel nous avons travaillé si ardemment ?

Pourquoi avons-nous été entraînés dans tout cela, seulement pour que tout se termine brusquement et sans explication ?

Les questions se bousculent dans ma tête, cherchant désespérément des réponses à ces mystères déconcertants qui semblent défier toute logique.

Je me sens déconcerté, perdu dans un labyrinthe de perplexité et de chagrin, cherchant désespérément à comprendre les raisons qui se cachent derrière cette tragédie inattendue.

Je suis assise au milieu entouré des membres des Fernandez, mon cœur pleurant, ma gorge se noue m'empêchant de respirer et l'incompréhension me donne envie de vomir à cet instant.

Je me sens seule, je ne veux pas être trouvée, mais juste épauler.

Ses sujets me faisaient frissonner, est-ce des frissons de peur ? De tristesse ? Désespoir ? Est-ce que le vide s'empare de moi ? Ou de l'excitation ?