ALEJANDROL'ombre de la chambre se dissipe, rendant hommage aux étincelles claires de l'aube. Mes paupières étaient pesantes, pourtant se lèvent d'une simplicité fluide.
Je lance un coup d'œil vif à ma chambre, et me vautre de façon confortable afin de récupérer mon portable au coin du lit. Mes yeux étaient encore voilés d'un rideau flou.
Balançant mon portable de l'autre côté du lit, je prends le loisir de me lever en fin de compte. Je me déplaçais jusqu'au balcon, là où les rayons avaient cette démence de me rendre aveugle du bon matin.
Tout était à mon goût, un matin à l'air chaleureux, sans chaos assourdissant.
En réalité, ça ne l'était pas, car mon esprit s'était adjoint à perpétuellement poursuivre sur le sujet de l'enfoiré à fleurs. L'explosion près de l'ancienne demeure, ainsi que la lettre sur le terrain dévasté. La scène se reproduisait dans mon esprit pestilentiel.
J'avais un frère autre que Leonardo et Sergio.
L'imprudence du connard sous statue de mon père m'avait conduit à déterrer tout le venin dans l'abysse de mon être, et le divulguer par la suite comme une tempête furieuse dévastant tout sur son passage, laissant derrière elle un paysage déchiré, marquant ainsi le début d'une ère sombre et tumultueux dans ma vie.
Hier soir, Leonardo avait demandé des comptes sur ce dernier. Et c'est de là que mon père a annoncé l'existence de mon enfant.
La dispute entre mon frère et mon père l'avait conduit à enfin annoncer l'existence du mioche étant purement conçu de mes gènes.
J'avais un fils.
Il viendra s'installer aujourd'hui.
Je quitte mon spacieux espace personnel, descendant les marches, je vis la porte de la chambre de l'infirmière grande ouverte, dévoilant le manque d'âme dans sa chambre.
En cet infime temps ridiculement succinct, mon esprit à part complet s'active à une chasse de la retrouver. Défilant avec lenteur pièce par pièce, rien d'elle n'était présent.
Jusqu'à que mon ouïe puisse capter, le son perdant tout rythme et cadence d'une voix féminine.
Je me dirige lentement vers la source du son, qui émane de la salle de sport près du salon. À mesure que je m'approche, j'atteins finalement la pièce d'où il provient. Là, je m'arrête, laissant mon corps reposer contre le cadre de la porte, absorbé par le simple mais majestueux spectacle de ma femme.
Les sueurs qui en découlent de la chair dénudée d'Irène semblaient être un parfum luisant, prêt à promettre l'effort de sa rage qui en sème de ses coups-de-poing sur le sac de sable.
Son short court épousait de plus en plus sa peau, accentuant les contours de ses jambes luisantes de sueur, tandis que sa brassière de sport promettait un spectacle du plus captivant. Ses muscles se tendaient de même que mes désirs.
Sa haute queue de cheval, tirant ses yeux bridés avec une élégance saisissante, lui conférait l'aura d'une beauté sauvage et insaisissable.
Les tatouages ornant sa peau témoignent avec éloquence de son histoire, révélant qu'elle n'était pas une toile vierge, ni dans le sens physique ni dans celui de son vécu.
Elle percute le sac de sable, avec une agilité et force qui me laisse dans les plus grands silences. Chaque coup qu'elle émettait atteste qu'elle s'exerce sur un terrain qu'elle connaît, bien qu'il en soit dangereux, surtout qu'elle maîtrise, comme maîtriser une déesse chaque aspect de sa vie avec une grâce inébranlable et une assurance envoûtante.
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Fernandez
ActionUne ville balnéaire, un pays en proie aux flots tumultueux de la discorde. Une cause ? Une organisation. Alejandro Fernandez Diaz, un dirigeant puissant, cruel et célèbre pour sa férocité mythique ; il possède tout un monde. Allan Serenity, réputé...