• 2 • Chapitre 5 •

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Il me reste deux mois de cours.

Seulement deux.

Mais avant ça devinez où je suis?

Bien vu!

En Angleterre! Kai a insisté pour me payer le voyage car, selon lui, 《je dois me vider la tête avant mes examens》 autrement dit dans le langage Kai on pourrait traduire ça par: je dois passer du temps avec lui.

C'est donc ici que je suis depuis deux jours et il m'en reste 4. Je suis plutôt contente j'ai esquivée une semaine d'étude. Malgré que j'assiste à certains cours qui sont en ligne, pour le reste, je peux profiter loin de mes camarades hypocrites.

Kai a passé toute sa journée avec moi et on a repris notre habitude. Des confiseries, accompagnées d'un verre de grenadine et tout ça face à un classique. Si l'un de ses entraineurs l'apprend on est dans la merde maos bon... on le sait ça reste entre nous.

Seulement maintenant, il est temps d'aller dormir. Havertz a entraînement demain alors n'allons pas dormir trop tard.
Je lui fais un petit bisou sur la joue et lui ébouriffe les cheveux.

- Tu me fais chier la belge...
- Je t'aime aussi caillou!
- Toi tu veux vraiment ta mort. Mais tu auras ma revanche demain je suis éclatée là.
- Me too, aller küsse! (Bisous)
- Sie sind zu vielsprachig, Madam! (Vous êtes trop polyglotte madame!)
- T'as vu! Bon sur ce bonne nuit!
- Pour la sixième fois.
- Je t'emerde. Concluais-je en fermant ma porte.
Je l'entend rigoler de l'autre côté et je secoue la tête avant de me mettre dans mon lit et de m'emballer dans la couverture.
___

Je déboule à toute vitesse dans un grand hall.
Autour de moi, pas grand chose hormis le fait qu'il y a quelques personnes qui continuent leur vies sans se préoccuper de moi.
En face, une personne me remarque, elle me fait un signe m'incitant à la suivre. Ni une ni deux je marche.
Je marche d'un pas pressé derrière l'homme dont je ne distingue maintenant que ses cheveux et sa tenue blanche.
Les couloirs se ressemblent tous. Parfois un écriteau au dessus d'une porte me dit dans quelle partie du bâtiment je me situe, parfois rien, juste quelques travailleurs se pressant pour être dans les temps, leur matériel tenu en main.
Et puis moi, toujours en train de suivre l'homme.
Cet endroit m'angoisse, j'ai comme l'impression que ces murs blancs cassé se referment petit à petit sur moi. Heureusement cela s'arrête au moment où mon guide est soudainement remplacé par une tête qui m'est bien familière. Je la regarde. Elle qui a d'habitude un regard si pétillant est aujourd'hui éteint. Ses cheveux ne sont pas coiffés et son teint est plus pâle. Lorsqu'elle me voit, elle vient me prendre dans ses bras et sanglote, je ne sais que resserrer mon étreinte, les mots ne savent pas traverser la barrière de mes lèvres afin de lui chuchoter des paroles rassurantes. Non je ne sais pas.
Après un petit moment nous nous relâchons et je fixe une porte, la porte...

À l'intérieur de moi une bagarre éclate. Est-ce que je passe cette porte?
Est-ce que je reste ici par peur de voir ce qu'il se passe de l'autre côté dans la pièce?
Est-ce que je fais demi-tour et fuis en courant? ...
Inconsciemment, mon instinct a fait les choses à ma place et il m'a poussée vers l'entrée de la pièce, ma main se posant sur la poignée et d'un coup sec, j'ouvra la porte.
J'inspira un bon coup avant de refermer cette dernière derrière moi.

Dès l'instant où mes yeux se posèrent sur la personne dans lit face à moi, je réalisa.
La réalité vient de me frapper pleinement au visage et de prendre brutalement la place qu'occupait le déni. Elle est entrée sans toquer, comme moi à l'instant, rétablissant l'ordre des choses. Et là, je réalise que c'est la fin.
Mes genoux sont désormais incapable de supporter le poids de mon corps et je m'écroule. Là, par terre, au beau milieu d'une chambre d'hôpital. La crise d'angoisse arrive, je la sent et malheureusement elle est plus forte que d'habitude...

××××
×××
×

Heyyyy

J'espère que vous allez bien!

Dites-moi ce que vous pensez de ce chapitre et sur ce

See you soon guys ;)

Si seulement l'oublier était simple...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant