Chapitre XXV : « D'où son nom, la mort. »

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Le jour pointait le bout de son nez sur le village d'Awa'atlu.
Les nuances de couleurs au loin annonçait une belle journée en perspective, mais pas pour le na'vi au bord de l'eau.

L'écume des vagues s'échouaient sur mes pieds, quand je parvenais jusqu'à lui, dans un calme reposant. Le village dormait encore.

-Tu as bien dormis ? Demandais-je.

Son corps se soulevait légèrement, prit par surprise, quand je pu enfin voir son visage qu'il tournait dans ma direction. Lui et Lo'ak on toujours eu ce quelque chose de différent dans leur regard, c'était ce que je pouvais remarquer à chaque fois qu'ils se tenaient l'un à côté de l'autre.

-Tsireya, tu m'as fait peur.

Sa mine n'était pas belle à voir. Ses traits tirés se confondaient avec ces larges cernes sous ses yeux manquants de sommeil.

Il hochait négativement de la tête, le regard toujours vers l'horizon.

-Je n'ai pas réussi à dormir. Je voulais reprendre l'entraînement le plus rapidement possible.

Il nous faisait énormément de peine.
C'était celui qui s'entraînaient le plus durement, ne lâchant aucun efforts. Il souhaitait se tenir prêt, lorsque le combat l'appellerait.

Ses efforts se remarquent physiquement, et Lo'ak suit également son chemin, enviant la musculature que son frère laissait voir chaque jours.

Il voulait sauver Nuralessa, comme nous tous.

-Elle voudrait que tu te reposes.

Son père est un ancien guerrier sur sa terre d'origine. Et pourtant, il poussait son fils à se calmer.
Et sa mère, c'était celle qui se préoccupait le plus de son état.

Mais ses parents le savent maintenant, si Nuralessa meurt là-bas, tout ceux qu'elle a soigné meurt également.

J'espérais que ça ne soit pas vrai, mais ça l'était bien.
C'est ce qui nous poussait à croire qu'elle se battait encore, quelque part.

Et sur Pandora, les recherches sont très longues.

-Ca fait cinq mois que je ne dors plus.

Lorsque Neteyam était sur ce rocher, il avait fait un arrêt cardiaque. Son corps n'avait pas supporté le choc, en plus des soins extrêmes que ma sœur lui a apporté.

Une fois apte a comprendre, son changement drastique d'émotions n'avait pas été beau à voir.

Tuk en avait même eu peur, ce jour là.

Elle aime beaucoup Nuralessa, et pense qu'elle a du régler quelques problèmes, mais qu'elle reviendra vite. Elle ne sait rien de tout ça.

Ar'telis n'a pas non plus été mit au courant, mais il se doute de quelque chose. Il n'est pas dupe, il sait ce qui s'y passe avec ces humains.

Alors, lui et Tuk passe leur journées à jouer ensemble. Parfois, ils se disputent, mais Tuk lui offre toujours un nouveau bonhomme fait de bois à l'aide de sa mère, pour se faire pardonner.

Et puis, je n'ai jamais vu un amour aussi pur que celui de ma soeur et le garçon face à moi. Quand j'avais évoqué le coup de foudre, imaginer que ce serait leur cas n'avait pas été une option.

Le bruit des vagues comblaient les longs moments de blanc, alors que je triturais la boîte entre mes mains.
Neteyam n'y avait pas prêté attention, il était accaparé par ses pensées.

-C'était à Nuri.

À l'entente de son prénom, il me considérait à nouveau. Son regard passait du mien, à la boîte, semblant penser à quelque chose.
Comme si il l'avait déjà vu.

Le don d'Eywa | NETEYAMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant