Le don d'Eywa | NETEYAM

Chapitre XXXVIII : « Car ce n'est que le début. »

-J'y crois pas !

Aujourd'hui, on fêtait mon anniversaire.
Et pour cette occasion, nous étions retourné à Awa'atlu, auprès des miens.

A peine arrivé sur l'île, notre arrivée avait été signalé par un un énorme son, signalant des visiteurs.

L'éclipse pointait le bout de son nez, et c'était ma faute si on arrivait aussi tard. Par on, j'entends ma mère et mon frère biologique.
Mais surtout, Neteyam et Lo'ak.

Ce dernier refusait d'être séparé de sa bien-aimée. Et j'en avais même pleurée à l'entendre dire de si belles paroles.

Les hormones, ce n'était vraiment pas un mythe. C'était pas faute de m'avoir prévenu avant.

-Papa ! Maman ! S'écriait Ao'nung.

Mes parents auparavant près du grand feu, là où de la nourriture était en préparation, par des na'vi accroupis à la cuire à parfaite température, s'avançait vers nous en ayant entendu notre arrivée.

Quelques Metkayina nous accueillait, et mon jumeau était assez méfiant.
Lui et notre mère n'y connaissait rien, à ces terres.

Mais je leur apprendrais notre culture, ils peuvent compter sur moi.

Nos Ikrans derrière nous, j'avais quelques pas en direction de ma famille adoptive, avant de m'arrêter quand le regard de ma mère louchait sur mon ventre.

-Ma 'itetsyìp ...

La chaleur que dégageait la main de Neteyam, se tenant droit derrière moi, sur mon ventre, m'apportait de l'assurance.

Depuis qu'il l'a appris, il prend encore plus soin de moi, et jamais je n'aurais cru ça possible. Il demande trop souvent la permission pour me toucher le ventre, et chaque fois que je la lui accorde, il ne coupe pas notre contact.

Je m'endors toujours sous ses caresses. Et lui aussi, parvient à s'endormir. Quelques fois avant moi.

C'est comme si cette annonce avait tout changé en lui.
Il était bien plus serein qu'avant.

-Un don d'Eywa ! S'écriait mon père.

J'aurais aimé leur annoncer d'une autre manière, mais il était assez arrondis, pour un troisième mois de grossesse. Du moins, si mes calculs sont bon.

Nous, les na'vi, donnons naissance au bout d'un an de grossesse.
Jake nous avais expliqué que sur sa terre d'origine, les femmes donnaient naissance à leur enfants passé neuf mois de grossesse, si tout se passe bien.

Il en a déduit que comme nous étions bien plus lourd, et plus grand, c'est pour cette raison que c'était plus long.

Leurs bras me serraient si forts que j'eu le reflex de protéger mon ventre.

-J'arrive pas à y croire ...

Ao'nung ne parvenait pas à détacher ses yeux de mon ventre.

-'itetsyip, depuis combien de temps ?

Je regardais mes parents adoptifs tour à tour, avant de sourire.

-Trois mois.

Tsireya dans leur bras, mon père la regardait alors.

-Et toi ... Il laissait sa phrase en suspend.

Mais ma sœur ouvrait de grands yeux, secouant fortement sa tête.
Et notre père semblait soulagé, posant sa main sur son cœur en soufflant légèrement.

Je riais, avant de regarder le feu au loin.

-Vous devez être fatigué, venez, venez poser vos affaires.