Chapitre XXXVI : « Tu m'es revenu. »

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Une semaine.

Ça faisait une semaine que nous étions partis du clan Omatikaya, et que nous nous retrouvions maintenant à celui des montagnes enneigés.

Et leur nom ne mentait pas.

La peur grandissait en moi, quand le stress s'y mélangeait.

Il y faisait très froid, mais bizarrement, je parvenais à mieux supporter la température que mes accompagnateurs.

Ma mère est venue avec moi, Ronal.
Jamais elle ne m'aurait laissé affronter cette vérité sur laquelle je me suis énormément questionné toute ma vie.

Et ce soir, j'aurais une toute autre vision de ma vie.
Je le sens, au fond, plus rien ne sera pareille.

La faune et la flore de cet endroit de Pandora était partiellement gelé, le temps semblait s'être arrêté sous ces couches de neige alors qu'une tempête s'annonçait.

Nous devrions rester ici, pour quelques jours.

Mon père devait être là pour son clan, comme tous chef, malgré qu'il voulait venir également.

Mais je préférais qu'un seul de mes parents n'ait à supporter cette douleur, de voir leur enfant pouvant se détacher d'eux.

Les na'vi devant nous, au nombres de trois, nous firent passer par un petit trou, dans une grotte.

Le passage était dégagé, à ce niveau.
Mon frère nous avait rejoint, également.

Tout comme Ksonug. Ces deux-là étaient inséparable, et Rotxo en était jaloux parfois.

Si il arrivait quelque chose, ils seraient là. Il n'y avait qu'eux, qui étaient au courant. Pas les autres na'vi du village.

Et c'était tant mieux.

-Es-tu prête ?

L'un d'eux se tournaient vers moi, le visage arborant une expression plus que sérieuse.

Je regardais ma mère, par automatisme, celle qui semblait attendre ma réponse.

Elle n'avait pas l'air heureuse de devoir faire face à cette épreuve, mais serait toujours là pour m'élever au sommet. M'aider mentalement.

Des doigts s'enroulaient autour des miens, rassurants, emplis d'une chaleur accueillante.

Mon corps se rapprochait de celui de Neteyam, tenant son bras de mon autre main.

Je le regardais alors également, pour le voir hocher de la tête.

Il était déterminé, et ça me conformait dans mon choix.
Une boule pressait ma poitrine, ma tête avait chaud.

-Hum.

Mais Neteyam chuchotait.

-Dis le, Nuralessa.

Je plissais légèrement les yeux, avant de regarder à nouveau les na'vi attendant à l'entrée de cette grotte.

-Oui, je suis prête.

Enfin, je crois.

Ils continuaient leur marche, nous guidant, après avoir tour à tour hoché de la tête.

L'un d'eux poussaient d'énorme feuillage, au dessus de la roche, pour nous faciliter l'entrée.

Les deux autres suivaient le chemin, où la roche sous nos pied étaient bien moins fraîche que la neige d'avant.

Je n'en avais jamais vu, et je comptais bien en profiter, une fois toute cette histoire réglé.

Je ne m'éterniserais pas avec cette femme m'ayant abandonné.
Et puis, je n'aime pas ce prénom.
Tìlor, comme c'était laid.

Le don d'Eywa | NETEYAMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant