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1er novembre 2018, 15h15
Cabinet d'avocats, Madrid

Maria Aguayo

- À demain Maria ! Me dit Alba en quittant le cabinet.

Je la salue également et me replonge dans mon dossier. Je suis seule au cabinet pour cette fin d'apres-midi car Alba est partie plus tôt pour un rendez-vous pendant que Georgia n'est pas là puisqu'elle est malade et que les deux autres avocats du cabinet sont en audience aujourd'hui. En réalité, je dois avouer que ces deux là je ne les vois presque jamais parce soit ils travaillent de chez eux, soit ils sont en voyage d'affaire soit en vacances carrément. Je me sers un dernier café et retourne à mon bureau pour m'occuper des dossiers qu'Alba m'a confié.

Je suis déconcentrée de mon travail par un bruit dans le cabinet alors que je suis censée être seule. Je ne m'en préoccupe pas plus que ça et me concentre sur le dossier que j'étais en train de terminer pour le classer. D'un coup, la porte d'entrée du cabinet claque et j'entends des pas.

- Alba ? Tu as oublié quelque chose ?

Je ne reçois pas de réponse et d'un coup un homme débarque dans mon bureau.

- Je peux vous aider ?

- Oui tu vas pouvoir m'aider où est maitre Fraga ? Demande t-il d'un ton agressif.

- Je suis désolée mais elle n'est pas là. Je peux prendre vos cordonnées pour qu'elle vous recontacte si le vous souhaitez ?

- Oui tu vas pourvoir m'aider tiens, il sort un pistolet de sa poche.

- Oh oh, on va se calmer monsieur, comment vous appelez vous ?

- Je suis monsieur Pablo Gonzalez mon nom devrait dire quelque chose à votre collègue puisqu'elle m'a fait perdre mon procès ET TOUT CE QUE J'AVAIS ! Il se met a crier en agitant son arme devant moi.

Son nom me dit quelque chose parce que c'est le dossier que j'étais en train de classer. Et en effet, ce client a perdu son procès dans une affaire entre son entreprise et celle concurrente. Après ce procès il a donc perdu son entreprise et toute sa fortune ainsi que sa famille car sa femme l'a quitté. Un scénario tragique comme le cinéma les aime mais là pour le coup c'est la réalité.

- Je suis vraiment désolée pour vous monsieur Gonzalez mais moi je n'y suis pour rien. Je ne suis pas votre avocate et je n'ai eu aucun effet sur ce qui vous est arrivé.

- SI VOUS Y ÊTES POUR QUELQUE CHOSE ! PARCE QUE VOUS TRAVAILLEZ AVEC ELLE DONC VOUS AVEZ SUREMENT LE SANG D'AUTRES PERSONNES SUR LES MAINS ! Il continue de me hurler dessus en agitant son pistolet devant.

Je dois avouer que je flippe ma race et que je ne sais pas comment régler cette situation. Je ne sais meme pas quoi faire.

- Je-, je n'ai pas le temps de répondre que mon telephone sonne, je suis désolée, dis-je en prenant mon téléphone, je vais l'éteindre.

- Non décrochez et surtout ne faites pas de connerie, il continue de me menacer avec son arme et je décroche le téléphone.

- Oui Karim que veux-tu ? Je suis au travail là.

- Je ne vais pas te déranger longtemps je viens juste de rentrer de l'entrainement et je voulais juste savoir ce que tu voulais manger ce soir.

- Fais ce que tu veux je m'en fiche ça m'ira dans tous les cas.

- Bon d'accord, à tout à l'heure alors.

différents ; karim benzema Où les histoires vivent. Découvrez maintenant