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22 Décembre 2018, 10h15
Aeroport Charles de Gaulle, Paris

Maria Aguayo

- Mesdames et monsieur nous sommes arrivés à destination. Il fait actuellement deux degré dans la capitale française.

Je fronce les sourcils à l'entente de l'annonce du pilote du jet privé de Karim.

- On était pas censés aller à Lyon chez ta famille ?

- Si mais on se devait de rendre visite a ta famille aussi, me sourie tendrement Karim.

- C'est que tu peux être attentionné parfois, je ricane.

- Mais je le suis tous le temps arrête de me sous estimer.

- Je ne te sous estime pas justement je te jauge à ta juste valeur. Parce que tu étais si attentionné que ça ma Léna me parlerait tous les jours de toutes tes attentions.

- Tu es une langue de vipere sache le.

- Mais je rigolais oh, je lui tape l'épaule en descendant du jet.

11h15

Suite à cette annonce Karim et Léna m'ont emmené chez le fleuriste pour que je puisse déposer des fleurs sur la tombe de ma maman. Pour vous poser un peu plus de contexte, nous avons quitté Madrid pour passer Noël chez la famille de Karim. Normalement, depuis le décès de ma mère je le passais avec la famille de Mathis mais cette année je bouscule mes habitudes pour faire plaisir à mon nouvel ami et ma meilleure amie. Karim ce gros chômeur est en vacances depuis le seize décembre et aujourd'hui nous allons à Lyon jusqu'au vingt six décembre pour fêter Noël.

Nous arpentons les allées du cimetière et je dépose le bouquet dans le vase sur la tombe de ma maman qui est aussi la tombe de mes grands parents.

- J'aurais préfère que tu rencontres ma mère autrement ou plutôt avant.

- Ne t'en fais pas pour moi Maria profite de pouvoir te recueillir surtout dans cette période de fête.

Je lui souris et Léna pose sa tête sur mon épaule. Ça me fait tellement de bien d'être avec eux dans ce moment la. Ils s'éclipsent tous les deux pour me laisser un peu seule. Je m'accroupie et observe la photo de ma famille sur la pierre tombale. Mes yeux se ferment quelques secondes pour prendre une grande inspiration. Je porte ma main à mes lèvres et la dépose ensuite sur la pierre froide en chuchotant un je vous aimes presque inaudible. Je me redresse en quitte la tombe en leur laissant un dernier regard pour rejoindre Karim et Léna qui m'attendent à l'entrée du cimetière.

- Merci de m'avoir emmené, je leur souris. Ça faisait super longtemps que je n'avais pas pu fleurir la tombe de ma mère.

- C'est normal, on ne pouvait pas te laisser comme ça surtout que je sais à quel point tu aimes Noël, me souris Léna.

- On peut réellement aller à Lyon maintenant.

12h45

Le jet viens de décoller et l'hôtesse qui s'occupe de nous pendant le vol nous apporte notre repas de ce midi et je peux vous dire que c'est pas les repas de la classe éco d'air France.

- La vie d'artiste d'être pote avec toi un peu.

- T'as vu que l'argent peut faire le bonheur.

- Dose Karim vraiment.

Il rigole et je prends une bouchée de mes pâtes. Je savais même pas que c'était possible de manger des pâtes à la truffe dans un jet privé. J'ai passé un niveau de vie d'artiste la.

différents ; karim benzema Où les histoires vivent. Découvrez maintenant