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8 juillet 2018, 10h20
Appartement de Maria, Paris

Maria Aguayo

Je me réveille doucement après cette nuit assez mouvementée. Je me lève et m'aperçois que Théo dort encore, je sors donc doucement de ma chambre avant d'aller me préparer un café. Je remarque qu'il n'y a personne dans le salon alors je suppose que tout le monde dort encore. Je me prépare donc un café avant d'aller fumer une clope car on ne manque pas le traditionnelle cc du matin. J'observe l'horizon en profitant du calme et du bon temps de l'été. Mon moment de calme est de courte durée car je vois Karim arriver son shaker à la main.

- Je sais pas comment tu fais pour boire ça c'est dégeulasse. Je fais une mine écœurée.

- Genre t'as déjà gouté ?

- Et oui ! Pour ta gouverne j'ai essayé bon nombre de régimes et techniques pour essayer de maigrir et de prendre du muscle et j'ai donc déjà essayé la Whey avant de laisser tomber parce que ça ne marchait pas. Je conclue en buvant une gorgée de mon café.

- C'est bien dommage que tous tes efforts n'aient pas payé.

- Je suis destinée à finir grosse que veux-tu, dis-je avec un éclat de rire.

- Mais cela ne t'empêche pas d'être magnifique pour autant.

- C'est gentil Karim mais tu devrais peut être éviter de dire ça vu le comportement de Léna en ce moment. Il baisse la tête et je vois son sourire disparaitre.

- C'est pas faux et par rapport à tout ça je voulais te remercier parce que tu es là pour moi malgré que ce soit Léna ta meilleure amie.

- C'est normal Karim, c'est pas parce que c'est ma meilleure amie que je dois tout le temps lui donner raison. Je lui dis quand son comportement ne va pas et je suis très heureuse de pouvoir vous soutenir tous les deux et même d'essayer d'arranger les choses entre vous parce que vraiment j'adore vous voir ensemble.

- J'aime vraiment ta façon de penser, je suis heureux que ma femme, une larme coule le long de sa joue, fin j'espère pouvoir encore l'appeler comme ça ait une amie comme toi.

Je m'approche de Karim et le prends dans mes bras en frottant son dos pour essayer de lui apporter du réconfort. Je déteste vraiment voir mes amis se déchirer comme ça.

- Je suis désolé de pleurer devant toi comme ça Maria vraiment tu dois me trouver pitoyable.

- Eh Karim, j'attrape son visage entre mes mains, tu n'as pas à avoir honte d'avoir de sentiments tu es humain c'est normal de ressentir des choses. Puis, je trouve ça même adorable que tu sois dans cet état, je me rends compte du sens de ma phrase qui est un peu chelou, fin non j'aime pas te voir comme ça mais ce que je veux dire c'est que c'est bien, normal et même sain que tu exprimes tes émotions. Je suis même très touchée que tu me fasses assez confiance pour le faire avec moi et je te trouve adorable parce que ça se voit que tu aimes vraiment Léna. Karim sourit a mes paroles. Ah tu vois j'ai réussi à te voler un sourire.

- Je ne te l'ai surement déjà dit Maria mais vraiment je suis tellement heureux de t'avoir rencontré. Je suis vraiment reconnaissant de pouvoir te compter parmi mes amis. Je lui souris en réponse. Bon en parlant des choses qui fachent Théo ?

- Quoi Théo ?

- Il a embrassé une des meufs hier ça va ?

- Bien sur pourquoi ça n'irait pas ?

différents ; karim benzema Où les histoires vivent. Découvrez maintenant