différents ; karim benzema

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12 août 2019, 13h00
Aéroport, Paris

Maria Aguayo

- T'es prête à revoir tout le monde de manière officielle cette fois ? Me demande Karim alors que nous descendons de son jet.

- On a déjà vécu un événement en tant que couple alors ça devrait aller, je lui souris.

Il en profite que nous traversons le tarmac pour m'embrasser furtivement.

- Arrête tu joues avec le feu, je le réprimande en mettant ma capuche.

- T'es au courant que c'est encore plus cramé de mettre une capuche au mois d'août.

Je soupire et accélère le pas pour quitter le tarmac et rejoindre le van qui nous attend.

Appartement de Maria, Paris

Que c'est bon de retrouver son chez soi. J'adore Madrid mais je suis quand même heureuse de retrouver l'appartement de ma vie.

- Je pense que tu vas être choquée de voir Élodie avec son ventre de femme enceinte.

- Remue pas le couteau dans la plaie je suis pas préparée à ça.

Il rigole et part se changer dans la salle de bain.

Maison d'Élodie, Paris

- T'as pas oublié le cadeau ? Je demande à Karim.

- Respire, je l'ai. Détresse tout va bien se passer. Il dépose un baiser sur le haut de ma main qu'il tient dans la sienne.

Je roule des yeux et sonne. La porte s'ouvre sur le compagnon de mon amie qui nous fait entrer. Nous lui disons bonjour et je cherche des yeux Élodie que je trouve en train de discuter avec Mathis.

- Putain, je pensais pas que ton ventre serait déjà aussi voyant ! Je m'exclame en lui faisant la bise.

- Dis moi que je suis grosse aussi, ricane t-elle.

- Ps du tout mais genre la y'a un petit être dedans, je vais pas m'en remettre.

- Perso j'aurais pensé que tu serais plus grosse, la provoque Karim.

- Goujat, elle râle en lui frappant l'épaule.

Je m'éclipse deux minutes pour déposer le cadeau sur la table prévu à cet effet et me servir quelque chose à boire parce que vu la chaleur j'en ai vraiment besoin. J'avais oublié à quel point le mois d'août était étouffant à Paris. Je profite de ce moment de répit pour contempler la décoration du jardin envahi par la douceur des tons beige, agrémenté de touches subtiles de rose et de bleu. Des guirlandes scintillantes sont accrochées aux branches de l'arbre qui se trouve dans le petit jardin du pavillon, ajoutant une touche de féérie à l'ensemble. Je suis entourée de rires et de sourires, tous célébrant l'arrivée imminente d'une ou un mini Élodie.

- Sinon c'est pour quand le mini vous ? Demande le compagnon d'Élodie en débarquant au milieu de notre discussion.

Je manque de m'étoufferont avec ma boisson alors que Karim rigole comme un idiot. Mathis me donne une tape dans le dos en se moquant de moi.

- Je crois que ma question a fait mouche, s'amuse l'intéressé.

- Toujours tu mets les pieds dans le plat chéri t'es pas possible, le réprimande Élodie.

- Je crois que c'est encore un peu tôt pour envisager ce genre de chose, je conclue.

- Même si ma mère a déjà réclamé des petits enfants, plaisante Karim.