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je sais pas si j'aime ce chapitre 😐
bonne lecture quand même
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16 novembre 2019, 13h30
Parc Warner, Madrid

Maria Aguayo

Je marche, le cœur lourd, à travers le parc d'attractions animé de Madrid. Les rires stridents des enfants et les éclats de joie des adultes résonnent dans mes oreilles, mais ma propre tristesse semble lourde et palpable, presque tangible. Karim, Raphaël, Camille, et moi sommes là, pour passer un peu de temps ensemble avant le départ de Raphaël. Parce que oui, sauf circonstances exceptionnelles il va partir du Real Madrid et à ce que j'ai compris il se dirigerait plutôt vers l'Angleterre, c'est-à-dire à l'autre bout du monde.

- Maria tu montes avec moi ? Me demande Raphaël.

J'accepte et laisse Karim avec Camille à notre suite. Je m'installe à coté de lui dans le wagon du train fantôme et au moment ou les barrières se ferment je comprends tout de suite que j'ai fait une connerie. Ça sent la grosse douille cette affaire.

- Raph t'es sur qu'il est soft tu truc ?

- Mais oui t'inquiète, il me rassure avec son meilleur sourire mais je sens la grosse douille arriver, ça sent vraiment pas bon cette histoire.

Et bien j'avais tout à fait raison, alors que nous traversons un couloir dans l'obscurité Raphaël en profite pour me faire sursauter ce qui me fait pousser un cri pendant que lui se marre. Cet idiot, j'aurais du me douter que ce n'était pas une bonne idée de monter avec lui.

Alors que je me croyais au bout de mes peines, nous pénétrons dans une autre salle du manège au couleurs d'un cirque : tout ce que je déteste. Les animations défilent au mur et pour le moment je ne suis pas à l'aise mais c'est encore supportable. Alors que je ne m'y attendais pas un putain de clown sort de nul part. Un détail à mentionner : j'ai la phobie absolue des clown, sûrement dû à un traumatisme ciresque de mon enfance. Traumatisme que j'ai du oublier parce que je ne m'en souviens pas.

- Je te hais, je râle en sortant de l'attraction.

- Ton cris, j'ai jamais entendu quelque chose d'aussi aiguë, se marre Raphaël.

- Ça me fait pas rire, je ronchonne énervée.

- La pauvre vous l'avez traumatisée, me plaint Camille.

- T'étais de mèche toi je suis sure, je pointe Karim du doigt.

- Bien sur, c'était même mon idée, se marre t-il.

- T'es un enfoiré, je vous déteste. En plus vous connaissez bien ma phone des clowns.

- Allez fait pas la tête, Karim passe son bras autour de mes épaules et je ne peux m'empêcher de sourire.

Nous enchainons les attractions toute l'après-midi et je ris aux éclats avec les personnes qui comptent le plus pour moi. Je suis heureuse que Karim ait insisté pour faire cette journée, elle était parfaite.

23h30

Après avoir mangé au restaurant ensemble, nous sommes de retour à la maison.

- Merci pour cette journée.

- J'étais sur que ça ferait du bien à tout le monde, me sourie t-il alors qu'il dépose son manteau dans le placard.

- C'est vrai que sur ce coup tu avais raison mais crois que je ne vais pas oublier ton coup du train fantôme.

différents ; karim benzema Où les histoires vivent. Découvrez maintenant